L'occasion est propice pour présenter des nouveautés soulever les problèmes auxquels sont confrontés les inventeurs. Selon la SG du ministère de l'Industrie et des Mines, Rabéa Kharfi, l'objectif ssigné à ce genre de manifestation est de rapprocher les inventeurs du monde industriel. Selon elle, les porteurs d'idées doivent contribuer à la relance de l'industrie en renforçant l'esprit de l'innovation et de la création. Pour sa part, le DG de l'Inapi, Abdelhafid Belmehdi, a souligné la nécessité de protéger les produits innovants à travers un cadre bien organisé. « Aujourd'hui, les associations des inventeurs et de créateurs sont éparpillées et peu organisées. Il faudrait créer une fédération des inventeurs », a-t-il préconisé, ajoutant qu'un processus est en cours en vue d'installer un centre d'appui et d'assistance. Les inventeurs doivent se rapprocher des services de l'Inapi pour protéger leurs inventions. Selon le chef du service dépôt et examen au niveau de la direction des brevets, Youcef Ziane, le nombre de dépôts des dossiers de demandes de brevets pour 2014 dépasserait les 900. Le bilan arrêté à fin octobre fait ressortir que 728 dossiers de demande ont été enregistrés dont 638 émanent des étrangers et 90 d'inventeurs algériens. Il a également fait savoir que durant cet exercice, 229 brevets ont été délivrés. « Il s'agit des projets dont les demandes ont été déposées en 2013 », a-t-il expliqué. Le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) participe à cette nouvelle dynamique industrielle qui se base essentiellement sur l'innovation. Selon son chef du département communication, Zohir Lemounès, le FGAR a procédé, de janvier à fin octobre 2014, à la garantie de 1.288 dossiers pour un montant global de 32 milliards de dinars, dont 672 dans les domaines de l'industrie, principalement dans l'agroalimentaire, 300 dans le BTPH et le reste dans divers secteurs d'activité ayant généré plus de 49 200 emplois. Pour ce qui est de la certification des produits, cet aspect reste à développer dans la mesure où seulement 32 produits sont certifiés aux normes algériennes et ce, depuis 1998, a fait savoir la directrice générale de l'Institut algérien de normalisation (Ianor), Ratiba Chibani, indiquant qu'il existe 7.500 normes algériennes. De leur côté, les inventeurs et chercheurs ont saisi l'occasion de la présence de la SG du ministère de l'Industrie l'exhortant à renforcer l'appui et l'accompagnement des porteurs de projets pour qu'ils puissent les concrétiser et même les industrialiser. A noter qu'il est prévu dans ce cadre l'installation d'un bureau de transfert de technologie en 2015, lequel rapprochera les inventeurs des entreprises. En marge des expositions, des journées thématiques sont programmées. Les meilleures entreprises innovatrices seront honorées à cette occasion. Le salon prendra fin demain.