L'organisation américaine Western Sahara Fondation a interpellé dimanche à Alger le président américain, Barak Obama et le Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon. Elle leur demande d'exiger du Maroc la libération « immédiate » des prisonniers politiques sahraouis. Western Sahara Fondation, qui a pris part à la 5è conférence internationale d'Alger sur « Le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui », a demandé aux deux responsables d'« agir » à l'occasion de la prochaine réunion du Conseil de sécurité dans le sens de l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. « Ces citoyens sahraouis ont fait l'objet d'arrestation arbitraire et de torture avant d'être jugés dans des procès militaires avec des peines très lourdes », a déploré l'organisation américaine. « Leur emprisonnement et leur jugement sont de flagrantes violations à de nombreuses conventions internationales » des droits de l'homme, a-t-elle ajouté dans une pétition soumise à l'approbation des participants à la conférence d'Alger. Le document cite des noms de prisonniers sahraouis condamnés à perpétuité et d'autres pour une durée de 30 à 20 ans. « Liberté pour le Sahara occidental » veut un référendum L'association Freiheit fûr Western Sahara (Liberté pour le Sahara occidental) a organisé vendredi et samedi derniers une conférence internationale sous le thème « Le référendum maintenant ». La rencontre a vu la participation et l'appui de nombreuses organisations allemandes et européennes, notamment le Centre pour les cultures européennes et orientales, l'Association des juristes pour la démocratie et les droits humains dans le monde et l'Association Autriche-Sahara. Le directeur exécutif du Centre Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l'homme et de nombreuses organisation, comme le Comité algérien de soutien avec le peuple sahraoui étaient aussi présents à cette rencontre internationale. Le côté sahraoui a été représenté par le responsable du Front Polisario pour l'Europe, Mohamed Sidati et la présidente de l'Association sahraouie des droits de l'homme (Codesa), Aminatou Haidar. La question de la mise en place d'un mécanisme international de surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental a fait l'objet d'un panel, à l'instar d'autres questions aussi fondamentales que l'urgence de trouver une solution qui permette à son peuple d'exercer son droit à l'autodétermination, dans le cadre de la légalité internationale.