Boomerang ! Le TAS tombe les masques et désigne les « grenouilleurs » en eaux troubles. En réalité, les « acteurs » du scénario tragique ont volontairement pollué les eaux pour « pêcher » la JSK à « chaud » et déjà abattue suite à la perte de son joueur Ebossé. La LNF « uppercute » la JSK avant que la CAF n'assène le KO. Le synopsis est signé. Mais le montage du film, digne d'une sélection au festival d'Avoriaz, s'est avéré copie illégale. Une version frelatée même pas à servir en fiction. La commision de discipline de la CAN a attenté au droit du club algérien en le sanctionnant unilatéralement. Abusivement. Sans respect. En n'accordant même pas le droit de se défendre à cette équipe arborant « 6 étoiles africaines » sans compter la super coupe d'Afrique. Ce qui fait sept trophées continentaux. Pis, la CAF n'a reçu aucune plainte mais s'est autosaisie devançant la suite de l'affaire. Il s'agissait d'un drame, certes, mais lors d'un match de championnat local (JSK-USMA) quand bien même la victime était de nationalité étrangère. On appelle cet acte un complot, un acharnement avec dossier vide et argumentaire inexistant dans les règlements de la LFP, de la CAF et même de la FIFA. Un autre club algérien, le MCA, avait vécu en 2007 le même dépassement d'une CAF partiale. Le MCA avait, trois jours durant, galéré au Nigeria face aux filouteries des dirigeants du club Kwara United avant de se faire « zigouiller » lors du match par un arbitrage désastreux (3-0). A la fin du match, quelques joueurs (Abdouni, Bouacida) ont réagi aux agressions. Au retour, le MCA a joué à Kouba et gagné par 3-0 sans six titulaires (Abdouni, Bouacida, Chaoui, Hadjadj, Coulibaly et Babouche). Malgré des preuves irréfutables du MCA soumises à la CAF, les sanctions n'ont pas été levées. Même la FAF n'a pas bronché. Un rappel utile de ce feuilleton « safari ». Retour au dossier JSK. Lésée, voire humiliée, par cette décision de la CAF qui avait fait le buzz, la JSK avait immédiatement déposé un recours au niveau du TAS à défaut de trouver le moindre interlocuteur au sein de la CAF. Encore moins à la FAF. Le comble d'une Fédération qui ne défend pas un des clubs du pays. Le ridicule dans l'affaire s'apparentait à l'opacité du verdict puisque le « communiqué » de la sanction n'avait pas été reçu par la JSK et ne figurait sur le site de la CAF. A la LFP, on a « cultivé » le clair-obscur sur cet épisode « cafien », plutôt kafkaïen. Comme si tout le monde voulait participer au coup de grâce sur une JSK déjà endeuillée. Finalement, un « règlement de comptes » erroné puisque la « calculatrice » (de la CAF, de ses « tycoons » et autres « snipers ») sentait la pile fondue, d'où le résultat rocambolesque. « Justice immanente », estime un ex-baroudeur de la JSK. Justice « tout court » qui a triomphé, rétorque un confrère. La JSK réhabilitée. Que fera la CAF ? Va-t-elle déposer un recours au... TAS ? Du burlesque pour les habitués des relapses. Du récurrent. La JSK jouera-t-elle l'édition 2015 ? Impossible puisque le MC El Eulma l'a remplacée. La CAF qualifiera-t-elle d'office la JSK pour le prochain tour ? La JSK demandera-t-elle des dédommagements ? Pourquoi la CAF s'est-elle laissée, à ce point, prendre dans ses travers ? Hayatou, 27 ans à la CAF, ça use, ça abuse. Impénitent, il veut sauter la limite d'âge pour se mettre un « 31 » à la tête de l'organisation. La JSK, par cette victoire morale, relooke le ciel du football algérien. Catharsis ! Et « six étoiles » dans les yeux des envieux.