Bab El Amel, un projet lancé par l'Association nationale des échanges entres les jeunes (ANEJ), se veut un parrainage des jeunes qui veulent se lancer la création de leur propre entreprise. Mais comment y parvenir lorsque l'on a que l'idée en tête et peut-être un diplôme universitaire ? Face à cela, plusieurs embûches se dressent devant le porteur du projett. Et c'est là qu'intervient l'ANEJ pour notamment coacher, suivre et conseiller les jeunes à créer leur entreprise. Le président de l'association, satisfait du coaching entrepris jusque-là a organisé, hier, à Alger, une première rencontre entre ceux ayant bénéficié des conseils de l'ANEJ issus des wilayas d'Annaba, Bejaia, Tizi Ouzou et Adrar. Ali Sahli, président de l'ANEJ, a voulu, par le biais de cette rencontre, appelé les jeunes à saisir les opportunités qu'offrent les différents dispositifs d'aide pour créer leur propre entreprise. « Notre rôle est d'accompagner et de former les jeunes porteurs de projets ou d'idées », a-t-il noté. De son côté, Nadjib Boucetta, membre de l'ANEJ, a développé le projet « Bab El Amel » lancé par l'ANEJ et étalé sur trois années (2012-2015). Il s'agit, selon lui, d'offrir aux jeunes un meilleur accompagnement auprès des banques. Les témoignages des entrepreneurs en herbe ayant réussi à se frayer un chemin dans le monde de l'entrepreneuriat évoquent tous des réussites. De la confection en passant par les matériaux de construction, la réparation des grues, l'agriculture ou la collecte de lait, tous les jeunes qui ont investi dans ses créneaux sont satisfaits.