• Parfum d'absinthe, roman, Hamid Grine, Editions Alpha, prix public : 600 DA. Il a pour cadre essentiel la vie de l'Homme dans la société. Il se déroule sur une année, voire plusieurs années de labeur et est composé d'une succession de scènes qui dessinent avec légèreté et humour le portrait de la vie, notre vie. Il, c'est le dernier roman de Hamid Grine. Un bien illustre journaliste et écrivain. Il a signé ce début de semaine son ouvrage intitulé « Un parfum d'absinthe » à la librairie Tiers Monde. Dans les déclarations de Hamid Grine les sous-entendus, les zones d'ombre et autres détails interviennent dans le discours pour offrir des digressions sur son existence, et ses relations avec autrui. L'abondance d'illustrations incite à savourer des yeux les profondeurs de ce nouveau roman« Un parfum d'absinthe », dans les moindres détails, mettant notamment en lumière la question identitaire, les métaphores d'ordre social, politique et même parfois humain. Un délice. A lire ! Vous étiez tout récemment à un forum aux Pays-Bas qui réunissait des écrivains magrébins. Quelles leçons tirez-vous de ce pays où l'islamophobie se généralise ? Ce que je retiens, c'est la tolérance et une grande compréhension pour le peuple algérien. Je ne pense pas que l'islamophobie se généralise en Hollande. Le débat était de qualité. Les intervenants maitrisaient parfaitement la littérature algérienne. Ils ont étudié nos œuvres. Pour ma part, j'étais particulièrement surpris par leur connaissance littéraire. Ils connaissaient tout mon répertoire, même les livres que je n'ai pas distribués à l'étranger tel « Le café de Gide ». L'absinthe est une plante au goût amer. Quel est le sens que vous avez donné à votre œuvre en utilisant un terme qui ne prête pas à l'optimisme? Ici, l'absinthe est un clin d'œil à Albert Camus et à la région de Tipasa. Ce nouveau roman est-il une confirmation de votre personnalité d'auteur dans la littérature nationale ? Je ne peux pas donner de qualificatif à mon travail. C'est aux lecteurs d'en juger. Seulement, ce livre traite d'une manière directe et libre, la problématique de l'identité. Une démarche littéraire recherchée et étudiée. Vous avez été honoré l'année dernière par le prix des libraires, quelle satisfaction vous apporte cette distinction qui est une reconnaissance à votre contribution à l'enrichissement de la culture de notre pays ? Lorsqu'on est reconnu par une personne ou plus, cela vaut tout l'or du monde. Un sentiment d'autosatisfaction et de joie intérieure. Ce dernier livre a-t-il été attendu par le monde national et international de la littérature ? Je me suis rendu au stand des éditions «Alpha» pour faire une vente-dédicace lors de ce dernier salon du livre, ce jour là, il y avait beaucoup de monde. J'ai écoulé à cet effet un grand nombre de livres. Vos conférences et vos interventions sont appréciées par le public, lui donneriez-vous d'autres occasions de vous écouter ? Je compte donner une conférence et signer ce roman à partir de la semaine prochaine à la librairie Générale d'El Biar, le 16 décembre à Constantine, Oran, Tizi-Ouzou, puis le 25 décembre à Biskra. Des projets ? Je prépare un roman sur la paternité qui paraitra aux éditions Alpha. Le mot de la fin ? J'aimerais et souhaiterais que le monde littéraire soit un monde «apaisé».