648.572 élèves, répartis à travers 3.366 centres d'examen sur l'ensemble du territoire national, sont concernés par cet examen qui porte sur trois matières principales, en l'occurrence la langue arabe, les mathématiques et la langue française. La ministre, qui a assisté au décachetage de l'enveloppe renfermant le sujet de langue arabe, s'est félicitée des bonnes conditions dans lesquelles se déroule l'examen. A cette occasion, elle a signifié son accord pour l'ouverture d'un institut national de formation des cadres de l'éducation dans les locaux de l'ancien technicum de Ferdjioua. Elle a estimé, dans ce contexte, que le développement du système éducatif exige « une politique de formation continue des personnels », d'où, a-t-elle ajouté, la nécessité d'ouvrir un institut de ce type dans chaque wilaya du pays. Mme Benghebrit a fait part de la décision de créer une commission nationale de recensement, d'évaluation et de réaffectation des équipements des technicums qui ont cessé de fonctionner en 2006 pour en faire bénéficier d'autres secteurs comme celui de la formation et de l'enseignement professionnels. Pas moins de 280 technicums sont concernés, à l'échelle nationale, par cette opération, a précisé un directeur central. Mme Benghebrit a rappelé que la suppression de session de rattrapage était motivée par le taux élevé de succès, avant de souligner qu'une réflexion était engagée par son département en vue de l'élaboration d'un « test national » efficient pour le passage au cycle moyen, en remplacement des épreuves actuelles. Lors d'une tournée dans les classes de préscolaire, à l'école Mekki-Mecheri, la ministre a indiqué que les programmes du préscolaire, en voie de généralisation dans le pays, doivent s'appuyer sur une méthode d'enseignement fondée sur des activités ludiques. Elle a également ajouté que son secteur s'emploie à « atteindre les normes internationales de scolarisation des enfants dès l'âge de 5 ans ».