C'est à Mila donc que le coup d'envoi officiel de l'examen de fin de cycle primaire a été donné par la ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit, hier matin à partir de l'école Ahmed-Hamla. Les épreuves de fin du cycle primaire auxquelles concourent cette année 648 572 élèves, se dérouleront à travers 3.366 centres d'examen répartis sur l'ensemble du territoire national. La ministre qui a assisté au décachetage de l'enveloppe renfermant le sujet de langue arabe, s'est félicitée des bonnes conditions dans lesquelles se déroule l'examen, à l'école Ahmed-Hamla qui a accueilli, dès 8 heures, 220 candidats et une trentaine de surveillants .La wilaya de Mila comprend 81 centres d'examen qui sont prêts à accueillir pas moins de 14 544 candidats dont 7 090 filles Cette année, une seule session est prévue, après la suppression de la session de rattrapage. Les examens porteront sur trois matières principales: langue arabe, mathématiques et langue française. L'examen de fin du cycle primaire a été instauré en vertu de la décision ministérielle du 6 mars 2005 afin d'évaluer les premiers résultats des réformes du système éducatif sur le plan pédagogique et connaître le niveau des élèves dans les matières essentielles à la fin du cycle primaire. Tout élève ayant obtenu une moyenne générale égale ou supérieure à 5/10 sera admis en première année du cycle moyen. La moyenne sera calculée sur la base de la moyenne annuelle obtenue durant l'année scolaire (M1) ajoutée à la moyenne générale de l'examen (M2), le tout divisé par deux (M1+M2/2). Nouria Benghebrit avait souligné il y a quelques mois "l'importance" de l'enseignement primaire en tant qu'"importante étape pour le parcours des élèves". En 2014, le taux de réussite national aux épreuves de fin du cycle primaire avait atteint 80,83%, soit 516 445 élèves dont 499 avec mention "excellent" et une moyenne de 10/10. Les épreuves de fin du cycle primaire telles que celles de fin des cycles moyen et secondaire, permettent d'évaluer les connaissances acquises par les élèves et le rendement de chaque établissement scolaire. Dans un autre contexte, La ministre de l'Education nationale a estimé la veille à Constantine que la formule de la double vacation constituait ''une solution à mettre en œuvre là où il y a surcharge des classes, pour assurer le droit à l'enseignement à tout enfant algérien''. ''Certes, la double vacation n'est pas, pour nous, la solution idéale, mais cela reste un moyen que nous allons mettre en œuvre pour garantir à tous les enfants algériens le droit à l'enseignement'', a souligné la ministre au cours d'un point de presse improvisé en marge d'une visite de travail à Constantine. Evoquant la situation à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, où persiste un déficit en matière d'établissements scolaires, Mme Benghebrit a affirmé que les responsables du secteur seront probablement contraints de recourir à la double vacation, partielle ou totale, en cas de forte concentration d'élèves dans certains établissements. ''Il ne s'agit pas de la meilleure solution, mais de la moins mauvaise'', a considéré la ministre, rappelant les engagements pris par les pouvoirs publics de ne plus construire de cités d'habitation sans y réaliser, en parallèle, des établissements scolaires. Concernant les examens de fin d'année, dans les trois cycles de l'enseignement, Mme Benghebrit a affirmé que ''toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer le meilleur déroulement possible des épreuves''. Pour rappel, le contenu des sujets de l'examen du baccalauréat sera axé sur les programmes enseignés dans les lycées. La ministre a également tenu à rassurer les futurs bacheliers en affirmant que tous les élèves reçus ont droit à une place pédagogique à l'université.