La session 2015 de l'examen, depuis son premier jour, le 7 juin, apporte son lot de fraudes. Hier, à la quatrième journée, c'est un autre cas qui a été révélé dont la ministre de l'Education, en tournée dans les établissements d'Alger, a été informée. Puisque, lors d'une de ses escales, que l'on peut visionner sur une vidéo postée par la chaîne TV A3, on assiste à des explications fournies par un surveillant d'un centre d'examen à Nouria Benghebrit sur ce cas de triche commis par une candidate. Cette dernière a usité un moyen high-tech sophistiqué et inattendu pour frauder. Cette jeune fille a eu recours à une micro-puce électronique qui fonctionne par satellite, munie d'un émetteur-récepteur pour pouvoir communiquer sans risque. Mais c'était compter sans la vigilance des surveillants qui ont redoublé d'attention après les épisodes de fraude révélés ces quatre derniers jours via les réseaux sociaux et ainsi appelés par la ministre. L'interlocuteur du ministre a aussi précisé qu'au moment où la candidate a été prise en flagrant délit, le correspondant de la jeune fille était encore en train d'émettre. Révélation accompagnée de l'objet incriminé dont la ministre s'est saisie, décrit par le surveillant, qui a révélé son fonctionnement et le prix qui dépasserait les 50.000 dinars. A son tour, la ministre devait déclarer en confirmant que ce nouveau état de fait prouve qu'il n'y a pas eu de fuite des sujets du baccalauréat, car, si cela avait été le cas, les candidats auraient eu tout le temps de se préparer aux épreuves et n'auraient ainsi pas recours à toutes sortes de moyens pour tricher. D'ailleurs, le surveillant a étayé ses déclarations de documents qui comportent les aveux de fraude signés par la candidate incriminée et les procès-verbaux paraphés par les examinateurs.