Le porte-parole du Rassemblement national démocratique, Seddik Chihab, a appelé, hier, les responsables et les citoyens à davantage de rigueur et de vigilance devant la crise générée par la chute des prix du pétrole. « Il ne faut pas baisser les bras devant la crise générée par la chute des prix du pétrole. Nous allons entrer dans une phase difficile, mais il faut sensibiliser les citoyens et ceux qui gèrent les finances du pays à plus de rigueur et de vigilance », a-t-il souligné, à l'ouverture d'une journée d'études organisée par le RND et intitulée « l'aménagement du territoire entre les défis de la mondialisation et les exigences du développement local ». Chihab Seddik a rappelé que « l'Algérie a remboursé, il y a des années, sa dette extérieure, ce qui la protège des effets négatifs de la crise générée par la chute des prix du pétrole ». Evoquant le volet politique, le porte-parole du RND a indiqué que « l'Etat œuvre pour l'établissement d'une démocratie réelle et la mise en place d'un Etat de droit et le RND est en première ligne pour soutenir le président de la République et pour appuyer le gouvernement au Parlement ». Concernant le thème de cette rencontre, Chihab Seddik a indiqué que le RND accorde une « grande importance » à la qualité de vie des citoyens, d'où sa préoccupation pour l'aménagement du territoire, un sujet jugé très sensible. « Oran est une grande métropole. Elle a connu, ces dernières années, un grand développement et n'a rien à envier aux grandes villes du bassin méditerranéen, et ce, grâce aux efforts des collectivités locales et de sa population », a estimé Chihab Seddik, soulignant qu'une vie meilleure passe nécessairement par un urbanisme ambitieux et une ville propre et bien aménagée. Dans ce cadre, les organisateurs de cette journée d'études ont souligné que cette rencontre régionale est la première d'une série de rencontres qui s'intéressent à l'aménagement du territoire national à l'horizon 2030. Trois universitaires se sont relayés pour animer des discussions sur trois thèmes liés à la problématique générale. Il s'agit de « la bonne gouvernance et la valorisation des ressources locales », « l'élu, acteur d'aménagement du territoire » et « les défis du développement local ». Universitaires, architectes, urbanistes, représentants de la société civile et élus locaux ont pris part aux discussions. Tous ont été unanimes à souligner que l'amélioration des conditions de vie du citoyen passe par l'aménagement du territoire, dans le cadre d'une politique de développement ambitieuse, à laquelle le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé à maintes reprises.