Lors d'un point de presse animé à l'école de police de Kouba, le directeur de la sécurité publique à la DGSN, Aïssa Naïli, et le chef de la sûreté de la wilaya d'Alger ont affirmé que la couverture sécuritaire dans la wilaya d'Alger a atteint 70%. « Nous avons dépassé la norme d'un policier pour 250 citoyens », a précisé Berrached. « Chez nous, c'est un policier pour 200 citoyens », a-t-il ajouté. La nouvelle politique de la DGSN est d'assurer la sécurité dans les nouveaux groupements d'habitations par l'ouverture de postes de police et l'attribution progressive de logements de fonction pour les policiers. « En cas d'incidents graves, il y a toujours, pas loin, une sûreté urbaine ou une sûreté de daïra », a-t-il affirmé. A propos de batailles rangées entre bandes rivales, Berrached a expliqué que c'est un phénomène qui tend à être disparaître du dictionnaire des policiers. « Nous constatons que le phénomène tend à s'effacer grâce à la vigilance de nos agents qui font des rondes matin et soir », a-t-il souligné. A une question sur le rapt d'enfants, Naïli est catégorique. « Il n'a été enregistré aucun cas car la sécurité est assurée à l'intérieur et à l'extérieur des établissements scolaires », a-t-il indiqué. Il ajoutera que les enquêtes vont dévoiler toutes les affaires de rapt tout en soulignant qu'il est impensable de mettre un policier derrière chaque enfant. Les postes de police font des efforts supplémentaires pour la prise en charge des doléances des citoyens en matière de sécurité. A propos de la lutte contre la drogue et l'alcoolisme, la DGSN a, selon lui, « adopté la politique de la prévention au lieu de la répression ». La prévention est renforcée par les animateurs des cellules d'écoute mises en place dans les quartiers populaires pour accompagner les toxicomanes. « Ces derniers sont orientés, dans beaucoup de cas vers les centres de santé », a soutenu Berrached. Auparavant, le général-major Abdelghani Hamel a inauguré un célibatorium de 54 chambres à Beau-Fraisier. Il a été baptisé du nom de Mohamed Hamd, ex-chef de la sûreté urbaine de BEO assassiné en 1993. Un autre célibatorium d'une capacité de 50 chambres a été inauguré dans la commune de Draria. A Saoula, un célibatorium de 56 chambres a été baptisé du nom de Mezouar Hamidou assassiné en 1994 à Djenan S'hari. Deux autres sûretés urbaines ont été inaugurées dans les communes de Staoueli et Baba Ali.