Le premier atelier national portant sur « la valorisation des produits agricoles, organisation des acteurs et accès aux marchés » qui s'est tenu, hier, à Alger, a réuni l'ensemble des institutions publiques, professionnels du secteur de l'agriculture et opérateurs publics et privés intervenant dans le système national de valorisation, de certification et de promotion de l'exportation des produits agricoles. L'objectif de cette rencontre est, selon les organisateurs, l'évaluation du système national de valorisation et de certification des produits agricoles, d'organisation des acteurs et d'identification des difficultés rencontrées pour l'accès aux marchés nationaux et étrangers dans le but de renforcer l'efficacité du dispositif national du programme Filaha du ministère de l'Agriculture. Ont pris part à ce séminaire, les intervenants des laboratoires publics et privés des différents secteurs et les professionnels qui interviennent dans l'opération d'exportation. « Cet atelier vise à mettre ensemble les systèmes de certification et de normalisation des produits et essayer de trouver les éléments de réponse pour accompagner cette dynamique d'exportation des produits agricoles avec un système efficace qui va permettre de promouvoir encore plus et d'encadrer notre potentiel à l'export », a affirmé Omari Cherif, cadre au ministère de l'Agriculture. Cet atelier entre dans le cadre du partenariat entre l'Union européenne et les pays du voisinage sud dans le domaine des politiques agricoles et rurales. Il vise à mettre en place un processus de dialogue et de concertation avec des experts étrangers pour essayer d'appuyer et de renforcer les capacités de notre système d'exportation. « La thématique d'aujourd'hui cadre avec la dynamique de promotion des produits agricoles et leur contribution à la diversification de l'économie nationale », a-t-il ajouté. Il a annoncé la fin du processus de labellisation de certains produits du terroir comme deglet nour, la sigoise pour l'huile d'olive et la figue de Beni Maouche (Bejaïa). L'expérience de la pomme de terre a permis d'avoir toutes les capacités d'asseoir une dynamique d'exportation par beaucoup de privés, de corriger et de faciliter le dispositif d'exportation, , et surtout de prendre toutes les mesures pour réduire le passage de la production à une journée dans les ports.