En marge de la visite de Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux, à l'établissement pénitentiaire de Koléa, jeudi dernier, où il a présidé la cérémonie de remise des prix aux détenus lauréats du bac et du BEM, Akka Abdelhakim, directeur général de la modernisation de la justice, a présenté un exposé sur le bracelet électronique, un outil de surveillance notamment des détenus bénéficiant de liberté provisoire ou conditionnelle. Selon Akka Abdelhakim, le projet connaît une avancée considérable. « Nous sommes actuellement à une étape essentielle du projet. Il ne reste qu'à sélectionner le système de bracelet le plus adapté aux spécificités de notre pays », explique-t-il en marge de sa présentation. « Il faut savoir que le bracelet électronique est tout un système qui comporte une application. Notre sélection est déterminée par les options et les caractéristiques qu'offre cette application. Actuellement nous sommes en train de travailler sur la solution ultime devant permettre de fixer notre choix », confie-t-il. Outre la géolocalisation en temps réel, le bracelet électronique permet à son porteur de lancer un SOS aux services en charge de son suivi en cas de danger ou de cas de force majeure. « Il sert aussi de moyen de communication entre son porteur et le service chargé de sa surveillance », ajoute-t-il.