Certes, les gars de Yemma Gouraya n'ont pas marqué de but lors de cette confrontation, mais le plus important pour eux est de ne pas en avoir encaissé, ce qui reste tout de même une bonne chose avant la manche retour.Tout se décidera donc dimanche prochain au complexe sportif Moulay-Abdallah de Rabat, où les Mobistes devront jouer leur va-tout pour espérer arracher cette fameuse qualification, même si cela paraît a priori très compliqué, compte tenu de la valeur de l'adversaire dont l'expérience à un tel niveau n'est plus à présenter, le FUS ayant déjà remporté le trophée de la coupe de la CAF en 2010. Car, il faut reconnaître que cette équipe du Fath de Rabat, bien organisée dans ses trois compartiments, aura montré dimanche soir à Bejaïa qu'elle demeurait un gros morceau. D'ailleurs, la bande à Walid Regragui, dominatrice durant la majeure partie du temps, était plus proche du succès que ne l'étaient les locaux. N'était la baraka du portier béjaoui, Rahmani, auteur d'un arrêt décisif face à Benjelloun (73'), les Marocains auraient pu l'emporter sans que personne ne crie gare. En face, les Bougiotes, sans doute crispés par l'enjeu, devront certainement regretter le schéma tactique basé sur la prudence, adopté par Nasser Sandjak pour la circonstance. Pourtant, les rares fois où ils s'étaient vraiment lâchés, ils faillirent faire mouche grâce notamment à Bencherifa (80') et Yaya (90'), alors qu'ils évoluaient en infériorité numérique suite à l'exclusion du capitaine, Lakhdari, pour un second carton jaune (77'). Cela dit, il va falloir que le MOB montre un tout autre visage, plus fringant, dans une semaine, en terre marocaine, pour espérer bousculer cette formation du FUS et pourquoi pas rentrer à la maison avec le billet qualificatif pour la finale de l'épreuve continentale. C'est en tout cas, tout le mal qu'on lui souhaite.