L'une des icônes de l'équipe FLN de football, Mohamed Maouche, a souhaité hier que la Fédération algérienne, à sa tête Mohamed Raouraoua, puisse faire le bon choix d'un entraîneur des défis pour driver l'équipe nationale durant la suite des éliminatoires du Mondial 2018 et la CAN 2017. « Je pense que c'est très difficile de trouver un coach avec un salaire mirobolant. L'idéal sera de nommer un entraîneur avec une bonne carte de visite. Un sélectionneur qui pourra remettre le onze national sur la bonne voie, après le faux pas concédé à domicile face au Cameroun. Sur le plan discipline, le successeur de Milovan Rajevac doit être un homme à poigne qui n'offre aucun privilège en dehors de la vie du groupe », a-t-il préconisé. Concernant les noms d'entraîneurs proches de la sélection nationale qui circulent comme Alain Perrin, Paul Le Guen, ou Marc Wilmots, Maouche a estimé que le plus important est de choisir celui qui provoquera dès le match du Nigeria le déclic. « Je sais que le résultat du match nul face au Cameroun n'est pas la fin du monde. Mais la victoire du Nigeria à l'extérieur, nous a mis dans une situation embarrassante. Il faudra aller gagner le 12 novembre face aux Super Eagles. Pour ce faire, il faut qu'il y ait à bord du navire un entraîneur qui saura amener ses joueurs à se transcender. Si l'équipe nationale engrangera les trois points, je pense que la course vers le Mondial russe connaîtra des renversements dans le peloton ». Pour ce qui est du tirage au sort de la Coupe d'Afrique 2017 et le groupe B dans lequel figure l'Algérie avec la Tunisie, le Sénégal et le Zimbabwe, Maouche a appelé les coéquipiers de Mahrez à plus de vigilance. « Sur le papier, le groupe est abordable. Cela dit, il faut prendre ses précautions face à la Tunisie et au Zimbabwe. Deux outsiders qui peuvent créer la surprise », insiste-t-il.