Comme prévu, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a entamé les négociations et les démarches pour trouver un successeur à Milovan Rajevac que les joueurs de l'équipe nationale ont poussé vers la sortie après le nul concédé à domicile face au Cameroun dans le premier match des éliminatoires du Mondial 2018. Raouraoua a négocié, vendredi à Paris, avec le Français Alain Perrin et l'Italien Roberto Mancini, après avoir pris attache avec un autre technicien étranger, le Français Paul Le Guen. Perrin n'a jamais travaillé en Afrique et la seule sélection nationale qu'il a entraînée dans sa carrière est celle de la Chine où il n'avait pas fait long feu pour manque de résultats. Quant à Mancini, il est trop cher pour la FAF. Un autre coach français figure sur les tablettes de Raouraoua, en l'occurrence Rolland Courbis. L'on parle aussi de la piste belge, plus précisément Marc Wilmots et Paul Put, anciens sélectionneurs de la Belgique et du Burkina Faso. En revanche, la piste de Rudi Garcia est écartée. Au chômage depuis son éviction de l'AS Rome en janvier dernier, Garcia préfère travailler dans un club. Aux dernières nouvelles, le patron de la FAF, qui s'est envolé au Gabon dans le cadre de ses missions à la CAF où il fait partie de la commission d'organisation de la CAN 2017, va choisir le successeur de Rajevac après le tirage au sort de cette CAN. Ce tirage sera effectué le 19 octobre à Libreville.