Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de condoléances à la famille de Mohamed El Mili Brahimi, décédé jeudi dernier à l'âge de 87 ans des suites d'une longue maladie, dans lequel il a souligné que le défunt « avait contribué à l'édification de l'Etat algérien moderne en assumant de nombreuses responsabilités aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays ». « J'ai appris avec une grande affliction et une profonde émotion la disparition de l'ami militant et l'illustre écrivain Mohamed El Mili Brahimi, décédé des suites d'une longue maladie qui a privé la scène littéraire et politique de son apport. Ses compagnons ont attendu son retour pour poursuivre le combat mais la volonté de Dieu en a décidé autrement », a écrit le président Bouteflika dans le message. « Homme affable et courtois, le défunt était imbu de belles lettres. Ecrivain au souffle puissant et au savoir immense, El Mili est issu d'une famille de savants, son premier précepteur ayant été son père, l'éminent historien cheikh Moubarak El Mili qui fut le compagnon de lutte du leader du mouvement réformateur algérien Abdelhamid Ben Badis et qui lui a transmis les valeurs nobles d'intégrité et de nationalisme », a ajouté le chef de l'Etat. « Après le déclenchement de la guerre de Libération nationale, il rejoignit ses frères moudjahidine, accomplissant dignement et fidèlement son engagement. Il contribuera à l'édification de l'Etat moderne en assumant de nombreuses responsabilités aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays jusqu'à ce que la maladie eut raison de lui », lit-on encore dans le message. « En cette douloureuse circonstance, je présente à son épouse, à tous les membres de sa famille et à tous ses proches mes sincères condoléances et les assure de toute ma compassion. Je prie Dieu Tout-Puissant d'accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de l'accueillir dans Son vaste paradis », a conclu le chef de l'Etat.