Le porte-parole du RND, M Miloud Chorfi, a mis à profit sa venue à Tizi-Ouzou dans le cadre des manifestations marquant la journée de l'étudiant pour réitérer le soutien de son parti aux consultations nationales sur les réformes politiques initiées par le président de la République. M. Chorfi a souligné que la décision du Président d'engager des réformes politiques profondes «est une belle opportunité pour mettre un terme à la cacophonie», non sans s'attaquer à certaines parties quant à leurs interprétations tendancieuses et malsaines de ce projet de réformes en cours. «Le Président a engagé des réformes politiques profondes, larges et conformes aux aspirations de la classe politique nationale et le peuple algérien. Ce qui ne manque pas de déranger ceux qui ont pour habitude de tourner en rond de par leurs jugements préétablis et aux noircissements de toute initiative sincère visant la consolidation du processus démocratique et le pluralisme politique.» A l'endroit des jeunes militants, qu'il exhorte à une forte mobilisation pour faire barrage aux nihilistes de tous bords, il dira que «la réussite de ces réformes qui visent la consolidation du processus démocratique en cours est tributaire de l'implication réelle de la jeunesse». Et ce, en exhortant les universitaires, particulièrement, à s'imprégner davantage des sacrifices consentis par leurs ainés qui ont décidé de quitter les bancs de l'université et lycées pour combattre l'hydre coloniale. A l'adresse des étudiants, M. Chorfi a soutenu que «le meilleur service que vous puissiez rendre à votre pays est celui de préserver l'université de toute tentative de déstabilisation en veillant à ce qu'elle garde sa vocation initiale de transmission du savoir au service du développement du pays». Par ailleurs, le conférencier a tenu à réagir aux déclarations de certaines personnalités politiques nationales. Pour lui, en ces temps de réformes, la retenue, la sérénité et la sagesse doivent être de mise. «Il n'est dans l'intérêt de personne de jeter de l'huile sur le feu», dit-il en s'adressant au président de l'APN, M. Abdelaziz Ziari. Et d'ajouter : «Sans l'Alliance présidentielle, il n'aurait jamais été président de cette auguste Assemblée».