La deuxième semaine des consultations politiques a été entamée, hier, par l'audition dans la matinée de M. Kamel Bensalem, secrétaire général du PRA (Parti du renouveau algérien) et M. Amar Lounis, vice-président de l'Alliance nationale républicaine (ANR). M. Kamel Bensalem appellera à faire des élections législatives de 2012 la «première étape» des réformes politiques. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec les membres de l'instance de consultations, il fera savoir que la classe politique est concernée par ces réformes, notamment celles ayant trait à la révision du code des partis et du régime électoral. Une mesure nécessaire à ne pas omettre dans le cadre de cet éventuel amendement, concerne, selon lui, «l'abrogation des articles 82 et 192 de l'actuel code électoral, pénalisant plus de 16 formations politiques». Bensalem est convaincu que la thèse des grands partis et des petits partis n'est pas éternelle. La raison pour laquelle il faut ouvrir davantage le champ politique notamment dans les conjonctures électorales. Il a mis, par ailleurs, l'accent sur l'ouverture du champ audiovisuel et une couverture médiatique équitable à l'ensemble des partis et des acteurs politiques, notamment de la part de la télévision nationale. «Le complexe de la télévision est toujours de mise malgré les dernières orientations du président de la République. La situation est dangereuse» tonne-t-il.