Mourad Brahimi est un ancien élève de l'Ecole nationale d'administration. Il a été un haut fonctionnaire et a occupé le poste de chef de daïra dans la wilaya de Médéa. Il a été inculpé à tort dans une affaire de détournement. Il raconte dans ce livre intitulé «Rien qu'une empreinte digitale», la terrifiante histoire qu'il a vécue au cours de sa détention provisoire. Le livre est écrit en cinq chapitres. Ils se lisent avec une concentration soutenue. Le style est fascinant avec le choix de mots forts et d'expressions imagées. Ce genre d'écriture contribue ainsi à l'élévation de l'intérêt à l'histoire racontée. Ce sont des événements qui ont été vécues par l'auteur. Il raconte ses moments terrifiants de détention, ses souffrances physiques et morales, et aussi ses espoirs. Ce qui est très dur pour lui, ce sont les incertitudes de la détention provisoire qui peut s‘éterniser. Il raconte également le climat très difficile de l'univers des prisons. Mourad Brahimi explique lui-même sa démarche en écrivant : « Les histoires individuelles sont comme les hirondelles qui ne font pas le printemps, elles ne font pas l'histoire et ne prouvent pas grand chose. Ce qui n'empêche que dans certains cas elles méritent d'être racontées et doivent l'être, car chacun doit savoir ce qui peut un jour lui arriver et se sentir solidaire profondément de celui qui a eu à se battre contre le malheur et l'injustice». Mourad Brahimt poursuit en s'interrogeant «Que serions-nous sans cette capacité de participer et de comprendre ? » Son livre se lit d'une traite. Il vient d'être publié par Casbah éditions. «Rien qu'une empreinte digitale», Mourad Brahimi, Editions Casbah, 143 pages, prix public : 400 DA