Résumé de la 63e partie n Finalement, on apprend que Aïssa s'est trompé en croyant que Yamina est une ancienne prostituée… Nadir intervient. — Tout le monde a reconnu sa responsabilité… Mais Yamina ne veut rien comprendre. — On a fait trop de mal à ma fille. — Nous avons demandé pardon, dit Zoulikha. — ça ne suffit pas ! Elle se lève. — Je retourne auprès d'elle. Et toi, que comptes-tu faire ? demande-t-elle à son époux. — Je t'accompagne. — Vous n'avez rien mangé, dit Nadir. Ne voulez-vous pas déjeuner d'abord. — S'il te plaît, dit-elle, accompagne-nous à l'hôpital. — Je viens aussi, dit Zoulikha. — Nous aussi, dit l'oncle Aïssa, nous voudrions la voir… — Non, non, dit Yamina, nous voulons être seuls avec elle. Elle se lève. Mahieddine la suit. Zoulikha tente de les ramener encore à la raison. — Dieu aime ceux qui pardonnent. Mais ni Mahieddine, ni Yamina ne lui répondent. Ils quittent la maison et attendent que Nadir sorte de la voiture. Ils ne disent rien durant tout le trajet. A l'hôpital, ils se retrouvent tous les trois dans la chambre de Malika. — Comment vas-tu ? demande Nadir. — ça va, dit la jeune femme. Sa mère s'approche d'elle. — Tu es encore pâle… — Je t'assure que je vais mieux… Elle regarde sa mère et son père. — Vous n'êtes plus en colère ? — Non, non, ne t'inquiète pas… Elle prend la main de sa mère. — Je n'aurais pas dû te dire qu'on t'avait insultée… — Au contraire, ça a permis de dissiper un malentendu… Elle lui rapporte le témoignage de Aïssa. — Ainsi, c'était vraiment un malentendu, dit Malika. — Un malentendu qui t'a coûté ton enfant… Malika se rappelle son bébé et se met à pleurer. — Non, ne pleure pas… Malika serre sa maman. — Maman, je n'en peux plus… — Ne t'en fais pas, nous allons remédier à tout cela ! — Tout va rentrer dans l'ordre, dit Nadir… Personne n'osera plus s'en prendre à toi, je te le promets ! (à suivre...)