Résumé de la 62e partie n Nadir veut pousser sa sœur à répéter les mots blessants qu'elle a proférés contre la mère de Malika. Comme elle ne peut pas, il les dit lui-même. Djazia a baissé les yeux. Nadir l'interpelle. — Alors, notre cousine, tu n'as rien à nous dire ? — Je n'ai insulté personne… — Tu n'as pas insulté, mais tu as rapporté les informations qui ont permis l'insulte… Elle baisse les yeux. — Toi non plus, tu ne veux rien dire ? eh bien, moi, je vais tout révéler ! Tout le monde retient son souffle. Nadir pointe un doigt accusateur vers Djazia. — C'est toi qui as rapporté que la mère de Malika est une femme de mauvaise vie… Djazia se défend. Elle désigne Fatma, la femme de Aïssa : — C'est elle qui me l'a dit ! Fatma s'écrie. — Moi, mais je n'ai insulté personne ! Djazia tremble. — Je jure que c'est elle… — Tu es venue me retrouver et tu m'as demandé pourquoi Aïssa a cru reconnaître la mère de Malika, quand il l'a vue la première fois ! Aïssa comprend. Il s'adresse à sa femme avec colère. — Ah, je comprends pourquoi tu m'as interrogé à propos de cette femme ! Mais je n'ai jamais dit que c'était une femme de mauvaise vie… J'ai seulement cru la reconnaître, mais j'ai rectifié… Ce n'est pas elle ! Il se retourne vers sa femme. — Je t'ai pourtant dit que je me suis trompé ! — Je n'ai pas revu Djazia depuis ! Nadir éclate. Il accuse sa cousine. — Tout est ta faute ! Djazia se met à pleurer. — Je reconnais ma faute… je demande pardon ! Nadir secoue la tête. — Tu nous as fait trop de mal, à Malika et à moi… Je ne veux plus te voir… Ni toi, ni ta fille… Va-t-en, va-t-en… Elle se lève et sort, suivie de sa fille. Aïssa fulmine contre sa femme. — Tout cela, tout cela est ta faute… — Je ne savais pas ce que Djazia voulait faire ! — Mais le mal est fait ! Zoulikha veut décrisper la situation. — Le malentendu est maintenant dissipé… envisageons une réconciliation… Mahieddine se lève. — Oublier ce qui s'est passé ? C'est trop facile ! — On ne rendra pas son bébé à ma fille ? dit Yamina. Elle va revenir et reprendre sa place dans cette maison, côtoyé des gens qui l'ont fait souffrir, qui ont traîné sa mère dans la boue ? Ce serait trop facile ! (à suivre...)