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Fêtes familiales : que reste-t-il des traditions ?
Publié dans Info Soir le 16 - 07 - 2009

Changement n Aujourd'hui, les fêtes – mariage, circoncision ou autres – ne se conforment plus à nos coutumes ancestrales.
Les traditions ne sont plus respectées et les gens font dans la précipitation, limitant le nombre d'invités. Les cérémonies sont devenues légères et les fêtes ne font presque plus de bruit. «Auparavant, une fête de mariage était perçue comme un événement qui rassemble les familles et les amis. La fête, qui recevait le plus grand nombre d'invités, était considérée comme un honneur pour la famille.
Tout le monde mangeait, dansait, apportait sa contribution… c'étaient de vraies fêtes dans le pur respect de nos traditions», se rappelle aâmi Ali, quinquagénaire, originaire de la Grande-Kabylie. Ces dernières années, regrette notre interlocuteur, les fêtes de mariage n'ont presque aucune importance et elles passent «presque inaperçues».
La crise sécuritaire que vit le pays depuis le début des années 1990 et ses répercussions fâcheuses sur le plan socioéconomique ont bouleversé les traditions ancestrales de la société algérienne. «Les gens aiment bien inviter les troupes folkloriques (Idheballen), mais dans certains villages, la peur d'une éventuelle incursion terroriste empêche les habitants à le faire.
Aujourd'hui, la plupart des fêtes se déroulent dans le calme», affirme aâmi Amar, membre d'une troupe folklorique du village Chaâbet El-Aâmeur (Boumerdès). En outre, les gens sont contraints de réduire les coûts en raison de la cherté de la vie. Auparavant, les gens sacrifiaient un taureau ou deux, mais depuis quelques années, on se contente d'un petit mouton. Le sacrifice est presque la seule tradition préservée dans les fêtes car tout simplement, il est inévitable. Par ailleurs, les circoncisions des enfants sont devenues un non-événement.
Elles se déroulent dans la discrétion la plus absolue. Des «cérémonies» à huis clos ! Pénalisés par la précarité de leur situation socioéconomique, une grande partie des parents «confient» leurs enfants aux associations caritatives qui organisent une circoncision collective le 27e jour du ramadan. Seule une minorité, les familles aisées, organisent des fêtes dignes de ce nom et conformes à nos coutumes. «Ya hessrah ! Au bon vieux temps, une circoncision avait plus d'importance qu'un mariage.
Toute la famille se mobilisait pour honorer l'enfant circoncis. Il y avait des troupes folkloriques, des chanteurs, et chez certaines familles la fête durait trois jours entiers. On sacrifiait des moutons, des bœufs on invitait des centaines de gens… l'enfant se sentait prince. Les invités lui offraient de l'argent, des vêtements, des cadeaux», raconte aâmi Ali, sexagénaire.
Ces dernières années, regrette-t-il, la circoncision n'a plus aucune valeur dans la société et les enfants se sentent «humiliés» car ils ne vivent que la douleur de l'opération. Ni cadeau, ni ambiance, ni chaleur familiale. En un mot, les fêtes ont subi un coup de froid préjudiciable. Les traditions aussi.


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