Le Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp) a appelé, hier, samedi, l'ensemble de ses adhérents au «strict respect» du mot d'ordre de grève qui prendra effet à partir de demain et ce, «jusqu'à l'aboutissement de sa plateforme des revendications énoncées», indique ce syndicat dans un communiqué. Enumérant ses revendications, le Snpsp cite notamment la promulgation du statut particulier dans sa forme négociée et ratifiée en commission mixte (ministère - Snpsp) le 30 mars 2008 et la mise en place d'une commission mixte pour le régime indemnitaire. Il s'agit également de l'aménagement et la répartition des horaires de travail à l'intérieur de la semaine dans le secteur de la Fonction publique (repos hebdomadaire), l'élargissement, au profit du praticien généraliste, du droit à la procédure de cessibilité pour le logement de fonction à l'instar des autres corps de la Fonction publique, ainsi que la levée de toutes les situations d'entrave au libre exercice du droit syndical. Le syndicat a précisé, en outre, qu'en dehors de situations d'urgence médicalement établies, sont concernées par le mouvement de grève les activités de soins, de consultation et d'exploration biologique et/ou radiologique, toutes les activités de prévention, y compris la remise des bilans des différentes activités, ainsi que les activités d'enseignement et de formation. Par ailleurs, il rappelle à ses adhérents la décision du conseil national d'«élargir le cadre du service minimum à la participation des praticiens grévistes aux campagnes de vaccination contre la grippe A H1N1», soulignant que cette activité «doit se dérouler dans le strict respect de toutes les conditions de sécurité établies».