Résumé de la 118e partie n Tout va mal dans le cabinet de maître Adams : la photocopieuse explose, les téléphones sonnent, les interrupteurs s'allument et s'éteignent sans que personne les touche. L'avocat accourt dans le bureau des secrétaires. — Mais qu'est-ce qui se passe ? Les secrétaires tremblent de peur. Celle qu'il a chargé de faire des photocopies est dans un piteux état, avec le visage et les bras couverts d'encre. — Vous n'êtes pas blessée ? — Non… — C'est sans doute un court-circuit ! — Mais les ampoules se sont allumées… Et l'autre secrétaire enchaîne : — Et les téléphones ont sonné ! Les deux femmes sont effrayées. — Monsieur, de grâce, dites-nous ce qui se passe ? Mais l'avocat ne peut répondre à la question. Lui-même ne sait pas ce qui se passe, et il voudrait bien qu'on lui donne des explications ! Comme d'autres phénomènes électriques, aussi étranges, que les premiers vont se produire, l'avocat appelle des électriciens. — Vérifiez tout ! Les électriciens ont beau vérifier et revérifier l'installation électrique, ils ne détectent aucune anomalie. — Tout est en place ! — Mais alors, pourquoi tous ces incidents ? — C'est incompréhensible… — Il doit bien y avoir une faille… — Tout est en place ! — Alors ? — Alors, c'est anormal ! Le mot «anormal» va être repris par les témoins et, bientôt, le bruit court qu'à Rosenheim, il se passe des choses anormales dans le cabinet de maître Adams. — Vous savez que le disjoncteur saute sans qu'il y ait de court-circuit ? — Et les néons ? Ils se dévissent tout seuls ! — Les tubes luminescents explosent ! la photocopieuse éjecte de l' encre qui tache tout ce qui se trouve à proximité ! — Tous les appareils téléphoniques sonnent en même temps, mais personne à l'autre bout du fil ! Et les gens arrivent à cette conclusion : — Le cabinet est hanté ! — Ce sont les fantômes qui jouent avec l'installation électrique ! Quant à l'avocat, il hausse les épaules quand la presse parle de fantômes. — Allons, c'est absurde ! (à suivre...)