Le défenseur central des Verts estime qu'il n'éprouve pas d'appréhensions à affronter la Côte d'Ivoire à Cabinda, théâtre du drame togolais. L'enfant d'Hussein Dey affiche son optimisme en déclarant qu'aucune équipe ne fait peur à l'Algérie et que lui et ses coéquipiers sont déterminés à bousculer Drogba et Cie, ce dimanche. l Un staff administratif dépêché sur place pour préparer le séjour des Verts. On peut dire sans prendre le risque de se tromper que l'enfant d'Hussein-Dey a été le meilleur joueur de l'Equipe nationale durant cette première phase du tournoi africain en terre angolaise. Et comment ne peut-il pas l'être puisqu'il a inscrit le seul but de l'équipe nationale, qu'il a joué tous les matches en tenant tête à de grands attaquants de niveau mondial, Kanouté, Manucho entre autres et qu'il a été le seul joueur algérien à être désigné meilleur joueur à l'issue d'un match. C'est lors de la victoire des Verts face au Mali pour le compte de la deuxième journée. «Je suis fier par cette distinction individuelle, mais ce qui me fait le plus plaisir, c'est cette réaction du groupe après notre défaite face au Malawi», nous dira humblement le roc de l'équipe algérienne. Il faut dire que depuis un certain temps déjà, Halliche a poussé des joueurs d'un certain niveau à chercher un autre rôle au sein de la défense algérienne. Et ce ne sont ni Antar Yahia ni Madjid Bougherra qui diront le contraire. Ces deux éléments ont été obligés de se soumettre au patron de l'arrière-garde de l'Equipe nationale, eux qui, habituellement, évoluent dans l'axe dans leurs clubs respectifs. Très à l'aise balle au pied, bon relanceur, mais aussi implacable sur l'homme, le sociétaire de Nacional Madeira se découvre une vocation de buteur. Il est, d'ailleurs, l'auteur du seul but de la sélection algérienne en ce début de tournoi en attendant le réveil des attaquants. D'ailleurs, ce but qu'il a inscrit vaut son pesant d'or puisque c'est grâce à cette réalisation que l'Algérie peut se permettre de continuer l'aventure dans cette Coupe d'Afrique des nations. Avec un tempérament de gagneur, Halliche ne veut pas en rester là. Il veut aller au bout de l'édition, c'est-à-dire, rejoindre la capitale Luanda après deux escales, la première à Cabinda pour les quarts de finale et la seconde à Benguela, qui abritera un match des demi-finales. «Notre défaite face au Malawi est due aux conditions dans lesquelles s'est déroulée la rencontre. Mais nous n'avons pas été épargnés puisque certains ont trouvé un malin plaisir à nous descendre en flammes. Dieu merci, nous avons prouvé que ce n'était qu'un accident de parcours», dira-t-il. Une fois le billet pour les quarts de finale en poche, Halliche regarde l'horizon. Pour lui, l'Algérie n'est pas ici à Luanda pour faire du tourisme. «Notre statut de mondialiste nous oblige à être à la hauteur. C'est vrai que nous avons difficilement passé ce premier tour, mais notre équipe a pris goût à cette compétition. Nous allons faire de notre mieux pour nous qualifier en demi-finales», fera-t-il savoir d'être confiant. Pour y parvenir, l'Algérie aura sur son chemin la Côte d'Ivoire et ses stars mondiales. Mais ce n'est pas cela qui fait peur à l'ancien défenseur des Sang et Or. «Aucune équipe ne nous fait peur. Nous respectons tous nos adversaires. La réponse sera sur le terrain. Arrivés à ce stade de la compétition, nous n'avons plus rien à perdre. Une chose est sûre, nous disposons d'un très bon groupe qui peut aller loin.» Même la ville de Cabinda, qui a vécu le drame de la sélection togolaise, ne l'effraie pas. «Lorsque vous avez joué au Caire, ce n'est certainement pas la ville de Cabinda, qui va me faire peur», conclura-t-il.