Le Times de Londres a soulevé l'affaire, le président de l'Association de la presse de Madrid vient d'en remettre une couche hier : la journaliste vedette de Telecinco, Sara Carbonero, perturberait au Mondial son petit ami, le gardien de l'Espagne Iker Casillas. Fernando Gonzalez Urbaneja a tiré hier à boulets rouges sur l'attitude de la jolie journaliste brune, présente sur le terrain lors des matches de l'équipe d'Espagne, retransmis sur Telecinco, chaîne appartenant au groupe de Silvio Berlusconi. «C'est une honte !», s'est enflammé le président de l'Association de la presse de Madrid, en faisant référence à une photo publiée par le journal britannique The Times où l'on voit Sara Carbonero, micro en main, juste derrière le but défendu par Casillas pendant l'échauffement du match contre la Suisse. «En tant que journaliste, elle devrait savoir qu'il ne faut pas s'impliquer émotionnellement dans les histoires que l'on raconte», a ajouté M. Urbaneja, se permettant même de donner un conseil à la jeune journaliste : «Si elle veut devenir une grande professionnelle, elle ne doit pas se laisser tenter par les mauvaises pratiques du journalisme.» France : «Le départ d'Escalettes est inéluctable» l Le retrait du président de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes, est inéluctable, a affirmé la ministre des Sports, Roselyne Bachelot, ce jeudi matin sur RTL radio. La ministre a répété que la responsabilité du «désastre» de l'équipe de France au Mondial revenait aux joueurs, au sélectionneur et à la Fédération. «Les joueurs ne doivent toucher aucune rémunération, le sélectionneur s'en va donc ça aussi c'est fait, le dernier acteur de ce désastre est la Fédération», a-t-elle dit tout en reconnaissant que l'exécutif ne pouvait en rien exiger une démission du responsable de la FFF puisque «la gouvernance de la fédération dépend d'un processus démocratique». Mme Bachelot a également indiqué qu'elle abandonnait l'idée de mener un audit sur les Bleus puisque «une commission parlementaire veut se saisir de cette affaire». «Je trouve assez logique que ce soient les représentants des Français qui mènent cette enquête», a-t-elle indiqué. Interrogé sur le salaire de Laurent Blanc (100.000 euros mensuels) : «C'est un salaire qui correspond à ce que Laurent Blanc est en droit d'attendre, et qui est inférieur à ce qu'il aurait pu attendre d'un club», a-t-elle précisé. Chili / Bielsa brouille les pistes à l'entraînement l Le sélectionneur argentin du Chili Marcelo Bielsa, a brouillé les pistes lors de l'entraînement d'hier, en ne révélant aucune équipe type, tous les joueurs étant mélangés lors de la séance, à deux jours du match crucial contre l'Espagne. Marcelo Bielsa a ainsi pris soin de faire évoluer à tour de rôle tous ses joueurs, sans qu'il soit possible de distinguer les titulaires des remplaçants pour les nombreux journalistes présents, pour la plupart espagnols et incapables de tirer quelque conclusion que ce soit quant au onze qui sera aligné à Pretoria, demain, vendredi. Il faut dire que l'enjeu est de taille pour le Chili, premier du groupe H avec six points, comme pour l'Espagne, deuxième devant la Suisse (3 pts chacun). Un nul qualifierait la Roja sud-américaine, tandis que la Roja espagnole doit l'emporter pour être certaine d'accéder en 8es. Si, durant la période où il fut possible d'assister à l'entraînement les plans d'équipe de Bielsa restaient obscurs, ses indications en revanche témoignaient d'une volonté de porter le jeu vers l'offensive, comme contre le Honduras et la Suisse (victoires 1-0). Seule certitude dans les rangs chiliens, les absences de deux joueurs clés au milieu de terrain, Carlos Carmona et Matias Fernandez, suspendus. Milla : «Le Guen n'a pas fait correctement son travail» l Roger Milla, qui avait conduit le Cameroun en quarts de finale en 1990, a estimé que l'élimination des Lions Indomptables du Mondial-2010 est, en partie, due au sélectionneur Paul Le Guen, qui «n'a pas fait correctement son travail». Roger Milla était présent hier à Johannesburg pour la campagne «Un but : l'éducation pour tous». Il a estimé que l'équipe camerounaise manquait de discipline, d'organisation et de préparation. Le Cameroun, a-til indiqué, avait vraiment l'ambition d'aller le plus loin possible. « Aujourd'hui, c'est un échec total. Si l'équipe qui a joué contre le Danemark (défaite 2-1) avait commencé contre le Japon (défaite 1-0) nous serions peut-être qualifiés aujourd'hui. Il faut être honnête et dire les choses, parce que le peuple camerounais a besoin de la vérité: notre entraîneur n'a pas fait exactement correctement son travail, le travail qu'il fallait», a-t-il dit. Il reproche au sélectionneur de ne pas mettre une meilleure équipe sur le terrain. La deuxième équipe, celle qui a joué contre le Danemark, ce sont les joueurs eux-mêmes qui l'ont faite et ce n'est pas normal pour un entraîneur, selon lui. «Je ne sais pas comment, mais j'ai réussi. Je me suis surpris moi-même.» -Le Japonais Takayuki Morimoto, qui a réussi à nager 40 mètres sous l'eau, peut-être grâce aux effets de l'entraînement en altitude. «Leur réussite a rendu fiers des millions d'Asiatiques. Elle souligne également la qualité du football asiatique.» - Le président qatarien de la Confédération asiatique, Mohamed Bin Hammam, après la qualification de la Corée du Sud pour les 8es de finale «Je suis vraiment triste de voir les autres équipes africaines éliminées. Nous allons représenter le continent.» - John Pantsil (défenseur du Ghana) l Salaires. Six des sélectionnés anglais gagnent plus de 100.000 livres par semaine chacun (120.000 euros). Pour deux d'entre eux, la somme atteint les 150.000 livres. Soit, selon le tabloïd The Sun, quasiment l'équivalent du total des émoluments des joueurs slovènes (160.000 livres). l Ego. L'attaquant chilien Alexis Sanchez a impressionné par sa technique, mais il n'a pas apprécié pour autant qu'on le compare à Cristiano Ronaldo : le Portugais est «l'un des plus grands joueurs du monde, mais moi je suis Alexis Sanchez (...) et je veux inscrire mon nom dans ce Mondial». l Passeports. Shane Smeltz, auteur contre l'Italie (1-1) du but le plus important de l'histoire du football néo-zélandais, possède trois passeports, néo-zélandais, britannique et australien. Mais il est un pays qui fait rêver Smeltz, c'est l'Allemagne, son pays de naissance que ses parents ont quitté au début des années 1980. L'attaquant de 28 ans, sous contrat avec un club australien, espère avoir convaincu quelques clubs de Bundesliga de se pencher sur son cas. l Idiomes. Avec sept pays hispanophones (Espagne, Chili, Argentine, Mexique, Uruguay, Paraguay et Honduras), engagés au Mondial, l'espagnol est la langue la plus parlée sur les terrains sud-africains. l Interdiction. Comme beaucoup, le directeur sportif du Werder Brême, Klaus Allofs, n'a pas été séduit par les vuvuzelas, ces trompettes en plastique au son nasillard utilisées initialement par les supporteurs sud-africains. Pour prévenir toute invasion de vuvuzelas à Brême, Allofs a déjà décrété une interdiction de cet instrument à l'entrée du Weserstadion : «Ce son changerait de façon négative l'atmosphère de notre stade», a-t-il estimé.
