Résumé de la 1re partie n Charlotte et Thomas rencontrent en pleine nuit, une femme qui leur apprend que dans ce pays des Arcanciels, les gens ont la peau jaune, rouge, bleue.. Super, je voudrai être bleue se dit Charlotte. — Et moi tout jaune, là c'était Thomas qui parlait. C'était sa couleur préférée et quand il faisait de la peinture, parfois on le confondait avec le papier peint de sa chambre, tellement il se barbouillait, oui je serai tout jaune et je ne me ferai même pas gronder. La dame au cheveux rouges leur expliqua que ça ne dépendait pas seulement d'elle. Il faut que je demande à la grande sorcière, car moi souvent je me trompe dans les mots magiques et parfois je fais des erreurs. Cet oiseau, c'était Paul, je suis désolée Paul... Vraiment ! Paul , le bel oiseau lança un cri de colère qui retentit sur la lagune. Il en avait assez de patauger dans la boue et de manger du poisson !! Il détestait ça ! La femme aux cheveux rouges dit à Paul, qu'il fallait juste attendre la nouvelle lune, et qu'il redeviendrait un petit garçon normal, et surtout qu'elle apprendrait mieux les mots magiques... A ce moment un petit coup de vent souleva la robe de la sorcière rouge, juste assez pour qu'on voie ses jambes. Houlalalalallala ! ses jambes étaient de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, et c'était beau. — Il y a d'autres enfants comme ça ? Nous on aimerait bien voir. — Voir ? je vais demander, mais je ne sais pas si on peut voir seulement, il se peut que vous restiez comme ça, de toutes les couleurs ! vous aimeriez ? — Non non , moi je veux rester de la même couleur que mon père et ma mère , pas arc-en-ciel. Thomas se disait que jaune ce serait bien, mais il avait compris que c'était tout ou rien. Moi non plus je ne veux pas , et surtout je ne veux pas être un canard ou un oiseau, et si on retournait à la maison demanda-t-il à Charlotte ? La femme aux cheveux rouges souriait, mais vous êtes chez vous. Et c'était vrai, là c'était chez eux, là sous la lune ronde, sous les étoiles, près de la lagune, oui bien sûr. En plissant les yeux, ils pouvaient voir leurs lits, leurs doudous, un lapin pour Charlotte et des foulards pour Thomas. Demain, si la lune est encore ronde, nous irons au pays des montagnes bleues, mais ce sera demain... La lune était toujours là, bienveillante et ronde, bleutée et douce, et elle serait toujours là pour eux, s'ils voulaient bien la voir, ou la regarder.