De notre bureau : Commémoration n Les autorités ont choisi cette commune pour commémorer la Journée nationale de l'émigration. La population algérienne vivant en France était sortie un certain 17 octobre 1961, manifester pour l'indépendance du pays. Le programme sélectionné et s'étalant sur cinq jours, vise à dynamiser l'activité culturelle dans cette commune. «Nous avons voulu profiter de cette journée pour offrir une quantité appréciable de livres aux autorités de la commune qui auront à les distribuer à divers établissements scolaires», a tenu à préciser M. Semmadi, directeur de la culture à la wilaya de Blida. Afin de sortir le lieu de sa léthargie, une animation des quartiers est programmée par des jeunes du mouvement scout ; le groupe El-Forsane a préparé des questions sur le thème «Connaissance du pays», qui seront posées à tous les citoyens de la commune rencontrés sur les trottoirs, les cafés et même en les «collant» sur les murs. «Nous voudrions bousculer les habitudes et montrer que l'Algérien peut participer à toute idée novatrice pourvu qu'on le sollicite», précise M. Benseghir, chef du groupe El-Forsane. Une quarantaine de questions portant sur l'histoire du pays est déjà préparée et des cadeaux seront offerts à ceux qui donneront de bonnes réponses. «Nous demeurons confiants quant au succès de l'opération», affirme, de son côté, M. Bourahli, président de l'association El-Hillal, qui regroupe plusieurs activités et qui a déjà effectué une tournée au mois de juin dernier à travers plusieurs communes de la wilaya. Neuf personnes seront présentes à l'Arbaâ, dont l'artiste peintre Souad Tadrist. Des ateliers de dessin seront ouverts à la population locale et des activités de plein air sur la placette aideront à divertir des citoyens en manque d'animation culturelle. Mekhoukh Nasr Eddine, artisan sculpteur, a tenu à être présent afin d'inculquer quelques notions à des jeunes et susciter des vocations. «J'ai adhéré à l'association El-Hillal et je me sens ainsi confiant pour le devenir de ma spécialité», a-t-il précisé à la veille du départ sur l'Arbâa. Le Centre de formation professionnelle de la commune – le seul qui existe – d'une capacité de 600 places sera, durant une semaine, le centre d'exposition de photos et illustrations historiques retraçant des moments de la Guerre d'Algérie. Ainsi, la commémoration de cette journée historique demeure liée à l'animation culturelle, un aspect de la personnalité algérienne restant encore à parfaire. A l'occasion de cette semaine, la revue Lire en fête, retraçant les moments forts du festival tenu à Blida durant la dernière semaine de juillet, sera distribuée avec l'espoir, signalera le directeur de la culture, de provoquer une émulation pour le prochain festival prévu au printemps de l'année 2011. Sortie de la revue «Lire en fête» Après le succès du festival «Lire en fête», tenu à Blida durant la seconde quinzaine du mois de juillet, une revue retraçant les différentes animations nocturnes au boulevard Laïchi-Abdallah durant cette période est en circulation. 24 pages en couleurs et des articles dans les deux langues, arabe et français, permettent de rendre compte de la richesse du programme des journées du festival. Ce dernier reviendra au printemps prochain, selon les propos du directeur de la culture dans l'entretien accordé à la revue. Les enfants ont eu une large place dans les pages intérieures et les illustrations, de qualité, augurent d'un devenir prometteur pour ce genre d'activités qui avait rencontré un large succès auprès des familles blidéennes durant les chaudes nuits de l'été dernier. Des articles de réflexion sur la portée pédagogique du festival, les jeux éducatifs comme stimulants pour la lecture, l'utilisation de l'outil informatique pour l'intéressement à l'acte de lire ainsi que d'autres contenus font de cette revue un exemple qu'il s'agira d'encourager pour multiplier les publications en direction de la jeunesse et de la famille éducative. Grogne de citoyens Cité Bouteldja attenante à l'avenue Kritli-Mokhtar, sur la RN1 : les travaux de construction d'un bâtiment R+9 rencontre des problèmes avec les habitants du voisinage. «Ce bonhomme n'a pas le droit de bâtir un édifice d'une telle hauteur dans une impasse. Pour ce faire, il a bénéficié de passe-droits en démolissant un mur de clôture afin d'avoir accès directement sur l'avenue et ainsi donner l'impression que sa construction est réglementaire», dénonce un résident qui exhibe des documents attestant de menaces sur les habitations. «Nous avons écrit à toutes les autorités, contacté les services techniques qui ont attesté de l'impossibilité de construire un tel bâtiment à cet endroit, mais rien ne semble arrêter le propriétaire des lieux», affirme un autre habitant. Le permis de construire placardé ne signale point la nature de la construction et il n'y a jamais eu une enquête auprès des autres habitants sur la faisabilité du projet. Confiants dans la puissance de l'Etat dans la défense des droits de chaque citoyen, les habitants citent les articles 690 et 691 comme le minimum pour mettre fin à ce projet qui, en cas de concrétisation, mettrait à nu toutes les habitations voisines, la majorité disposant de cours intérieures et dévoilant ainsi toute l'intimité des familles. Des élus viennent jeter un coup d'œil et repartent sans donner de suite aux requêtes devenant, au fil du temps, de fortes revendications pouvant déboucher sur une véritable grogne. Le calvaire des bouchons Avec les pluies et les retards accumulés dans la réfection des routes, les conditions de circulation (piéton et automobiliste) deviennent un calvaire pour tout le monde à Blida. Plus grave encore, les quartiers et cités situés dans le piémont font subir un véritable cauchemar aux résidents. Le lotissement Tarek-Ibn Ziad (El-Amel 2) ex-Les Oliviers, fort de ses dizaines d'habitations en hauteur, devient impraticable et les nids-de-poule deviennent un réel danger pour tout le monde. «Nous avons plusieurs fois avisé les services de la commune, mais ils font la sourde oreille», indique une parente d'enfants scolarisés et devant emprunter ce chemin quotidiennement. Les véhicules risquent à tout moment de laisser une pièce et les automobilistes en veulent à tout le monde : «A quoi cela sert-il de payer toutes sortes d'impôts et taxes lorsque nos doléances ne sont pas prises en considération ?», tempête l'un d'eux. Le bitume inexistant dans nombre de rues et cités et la réfection, sans cesse renvoyée aux calendes grecques pour les anciens quartiers, font sortir de leurs gonds les habitants qui ne comprennent pas comment sont programmés les travaux pour la commune et la wilaya. «nous voulons du concret, un minimum de considération et nous ne cherchons pas à nous immiscer dans le travail de nos élus ; ils ont choisi d'être nos représentants, qu'ils assument leurs missions sérieusement», réagit avec force Abdelkader, un quinquagénaire qui a dû dépenser plus de 15 000 DA pour réparer son véhicule. Ouled Yaïche Démantèlement d'un réseau de vol de véhicules Une bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol de véhicules dans les cités de la commune de Ouled Yaïche a été démantelée cette semaine. Les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Ouled Yaïche ont pu, après une minutieuse enquête faisant suite à de nombreuses plaintes, localiser un des principaux auteurs, K. Abdelouahab dit Fethi, 32 ans, un repris de justice demeurant à Ouled Chebel dans la wilaya d'Alger. Ses aveux permettront l'arrestation de deux autres complices repris de justice, B. Nour Eddine dit El-Affrouni, 31 ans, demeurant à Tipasa et H. Fillali, 39 ans, demeurant à Chlef. Placés en détention préventive par le magistrat instructeur pour les chefs d'inculpation de vol qualifié, association de malfaiteurs et recel, ils dévoilent les identités de trois autres complices qui sont activement recherchés. Les véhicules volés trouvaient preneurs dans les wilayas de Tipasa, Alger, Aïn Defla et Chlef. A l'issue de nombreuses «visites» nocturnes dans les parkings des cités au moyen de voitures louées, le véhicule est localisé et «pris en charge» entre 2h et 4h du matin après la dégradation du déflecteur et la mise en marche par contact de fils brisés. Après cette opération, les populations des différentes cités se trouvent ainsi soulagées.