L'enseignement de la langue amazighe enregistre un «recul» dans tout le pays, a estimé hier, mardi, à Guelma le secrétaire général du Haut Commissariat à l'Amazighité (HCA), en marge des Journée d'études sur la «Sauvegarde du patrimoine culturel et la réappropriation de l'identité». De 16 wilayas du pays où la langue amazighe était enseignée en 1995, «nous en sommes aujourd'hui à 9», a indiqué M. Youcef Merahi pour qui ce recul est «le résultat de la bureaucratie et de la non obligation d'enseigner cette langue». Ouvrant les travaux de ces journées d'étude qui se déroulent à la maison de la culture Abdelmadjid-Cheffai, le secrétaire général du HCA a souligné, dans le même contexte, que la culture et l'éducation représentent «les fondements essentiels d'une nation». M. Merahi a précisé, par ailleurs, que cette rencontre a un triple objectif, consistant en l'occurrence, a-t-il dit, à examiner «la manière de lister le patrimoine national», «les moyens de le préserver» et «sa transmission aux générations montantes». R. C. / APS