L?ASMO, qui a tout raté, n?en continue pas d?être sous les feux de la rampe ces derniers temps. A priori, la cascade des mauvais résultats et les dérapages incontrôlés sont venus assombrir un ciel qui, ironie du sort, était, il n?y a pas si longtemps, dégagé. Mehiaoui, qui n?est autre que son premier responsable, est accusé de tous les maux et semble être le véritable bouc émissaire de cette scoumoune qui est restée collée aux basques de team de M?dina J?dida. La gabegie et le laisser-aller, qui ont eu leur part belle dans cette drôle de «tchekchouka», lui ont valu la suspension de plusieurs joueurs qui se sont surestimés. D?équipe fringante, l?ASMO s?est métamorphosée en un faire-valoir se laissant prendre le morceau par plus faibles qu?elle, qui, ravies de l?aubaine, s?en sont données à c?ur joie. Le mal est fait et il ne reste à l?ASMO que ses yeux pour pleurer à la vue de ce gâchis et ce malgré la rescousse de Benyellès qui, déjà, est mis au banc des accusés. Les supporters, complètement désemparés, regrettent l?éviction de Belayachi et pointent un doigt accusateur vers Mehiaoui qui n?a pas pu retenir cet émérite technicien qui a fait du bon travail dans cette même équipe il n?y a pas si longtemps. L?objectif pour les Usmistes avait pour cadre, en début de saison, l?accession. Au bout du compte, ce ne furent que désillusion, grivoiseries, règlements de compte et peaux de banane. Un amer constat qui donnera à réfléchir à l?équipe dirigeante qui n?a pas su ménager et la chèvre et le chou pour ne récolter que le ticket ouvrant droit à la Super II. Une année sombre pour une grande équipe qui s?avère, en fin de compte, un petit Poucet broyé par sa mégalomanie et qui se voyait déjà parmi l?élite. Les fausses espérances ont cédé la place à des regrets qui n?en finissent pas d?être servis à toutes les sauces.