Béjaïa - Les nouveaux bacheliers de la wilaya qui ont été orientés, faute de places pédagogiques, vers les établissements universitaires, notamment des wilayas de Sétif et de Jijel «seront tous réinscrits à l'université Abderrahmane-Mira à la rentrée prochaine, pour peu qu'ils en expriment le vœu», selon le recteur. «Tous les bacheliers de la session 2011, qu'ils obtiennent ou non leur année, seront réinscrits à Béjaïa à la rentrée prochaine», a-t-il affirmé, misant, pour ce faire, sur la réception d'ici à là de nouvelles structures. Une partie de ces nouveaux étudiants est montée au créneau depuis plusieurs jours, autant à Sétif qu'à Béjaïa, motivant sa protesta, d'une part, par «l'éloignement», notamment pour les filles, et d'autre part, par les conditions d'accueil, jugées «insuffisantes». «Toutes les conditions sont offertes, qu'il s'agisse de sécurité, de pédagogie ou d'œuvres universitaires», a dit le recteur, indiquant que les responsables de l'université de Sétif, soucieux d'éviter les quiproquos, ont ouvert «une permanence pour accueillir spécialement les parents d'étudiants et leur permettre de découvrir par eux-mêmes la réalité des choses». L'université de Béjaïa, qui a accueilli, à l'occasion de cette nouvelle rentrée, un effectif de 41 000 étudiants, fait face à un considérable déficit, généré par un double effet, juxtaposant le gonflement des flux des nouveaux bacheliers et la lenteur dans les réalisations d'infrastructures. Un flux de près de 4 000 étudiants a dû être, en conséquence, ventilé à travers Sétif, Jijel et Bouira.