A l'occasion de cette nouvelle rentrée, quelque 5.700 nouveaux bacheliers ont rejoint l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, portant les effectifs globaux de l'établissement à plus de 41.000 étudiants. A l'occasion de cette nouvelle rentrée, quelque 5.700 nouveaux bacheliers ont rejoint l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, portant les effectifs globaux de l'établissement à plus de 41.000 étudiants. Loin d'être un record, ce flux impose une réelle "surcharge" en matière de places pédagogiques à l'université, celle-ci ne disposant que d'une capacité d'accueil restreinte de nouveaux bacheliers, estimée seulement à 3.000 places, selon le recteur, Djoudi Mérabet, qui rassure que l'ambiance n'est pas à "l'affolement" et relativise le poids de cette pression sur les structures pédagogiques, misant pour y parer, sur "une réorganisation du système pédagogique de sorte à offrir des conditions de scolarités décentes à chaque étudiant". "Dans les faits", explique le recteur à l'APS, "la couverture des besoins est totalement assurée, dès lors que le nombre d'entrants est équivalent à celui des sortants". Dans le cas où les infrastructures en construction, dont quelques unes sont en chantier depuis 2007, venaient encore à prendre du retard, cette situation générerait de sérieux problèmes."Ce sont les conséquences de ces retards qui ont créé les difficultés auxquelles nous butons actuellement", déplore le même responsable, soulignant "qu'aucune structure pédagogique ou d'hébergement n'a été réceptionnée cette année". Cette situation a fait que la moitié des nouveaux des bacheliers de Béjaïa, soit plus de 4.000 cas, ont dû être orientés et ventilés sur les universités environnantes, notamment Jijel, Sétif et Bouira. Ils n'ont pas également trouvé de place à l'université Abderahmane-Mira en raison du gel de l'enseignement en première année de certaines disciplines, telles celles de la littérature et langue arabe, des sciences économiques et des sciences sociales. "C'est la commission nationale d'orientation qui en a pris la décision après que les instances de l'université l'ait avalisée", précise le recteur à l'APS, soulignant toutefois, son engagement de "les réinscrire dès l'année prochaine à Béjaïa, pour peu qu'ils décrochent leur passage en deuxième année". Cette option reste néanmoins tributaire de la progression des chantiers en cours. Les pouvoirs publics, sensibilisés à cet état de fait, ont affecté à la wilaya un programme d'urgence de 12.000 places pédagogiques. Seulement, d'aucuns appréhendent leur concrétisation rapide. "A ce jour, les avis d'appel d'offres n'ont pas encore été lancés", déplore Djoudi Mérabet. A défaut de maîtriser les contraintes exogènes, le staff directionnel du rectorat entend, quoi qu'il en soit, se rattraper en mettant l'accent sur les conditions pédagogiques et l'amélioration et de l'offre et de la qualité de la formation. "La dispense du savoir, c'est notre métier et nous allons l'assumer entièrement", souligne le recteur, mettant en relief l'option prise, voire consolidée, de faire la part belle aux formations qualifiantes et professionnalisantes. En plus de l'ouverture de certaines filières très demandées sur le marché du travail notamment dans les spécialités mines, hydraulique et sciences de l'infirmière, M. Mérabet fait cas, selon l'APS, d'une nouvelle dynamique en matière de prise en charge des travaux pratiques et de service de stage par faculté. Loin d'être un record, ce flux impose une réelle "surcharge" en matière de places pédagogiques à l'université, celle-ci ne disposant que d'une capacité d'accueil restreinte de nouveaux bacheliers, estimée seulement à 3.000 places, selon le recteur, Djoudi Mérabet, qui rassure que l'ambiance n'est pas à "l'affolement" et relativise le poids de cette pression sur les structures pédagogiques, misant pour y parer, sur "une réorganisation du système pédagogique de sorte à offrir des conditions de scolarités décentes à chaque étudiant". "Dans les faits", explique le recteur à l'APS, "la couverture des besoins est totalement assurée, dès lors que le nombre d'entrants est équivalent à celui des sortants". Dans le cas où les infrastructures en construction, dont quelques unes sont en chantier depuis 2007, venaient encore à prendre du retard, cette situation générerait de sérieux problèmes."Ce sont les conséquences de ces retards qui ont créé les difficultés auxquelles nous butons actuellement", déplore le même responsable, soulignant "qu'aucune structure pédagogique ou d'hébergement n'a été réceptionnée cette année". Cette situation a fait que la moitié des nouveaux des bacheliers de Béjaïa, soit plus de 4.000 cas, ont dû être orientés et ventilés sur les universités environnantes, notamment Jijel, Sétif et Bouira. Ils n'ont pas également trouvé de place à l'université Abderahmane-Mira en raison du gel de l'enseignement en première année de certaines disciplines, telles celles de la littérature et langue arabe, des sciences économiques et des sciences sociales. "C'est la commission nationale d'orientation qui en a pris la décision après que les instances de l'université l'ait avalisée", précise le recteur à l'APS, soulignant toutefois, son engagement de "les réinscrire dès l'année prochaine à Béjaïa, pour peu qu'ils décrochent leur passage en deuxième année". Cette option reste néanmoins tributaire de la progression des chantiers en cours. Les pouvoirs publics, sensibilisés à cet état de fait, ont affecté à la wilaya un programme d'urgence de 12.000 places pédagogiques. Seulement, d'aucuns appréhendent leur concrétisation rapide. "A ce jour, les avis d'appel d'offres n'ont pas encore été lancés", déplore Djoudi Mérabet. A défaut de maîtriser les contraintes exogènes, le staff directionnel du rectorat entend, quoi qu'il en soit, se rattraper en mettant l'accent sur les conditions pédagogiques et l'amélioration et de l'offre et de la qualité de la formation. "La dispense du savoir, c'est notre métier et nous allons l'assumer entièrement", souligne le recteur, mettant en relief l'option prise, voire consolidée, de faire la part belle aux formations qualifiantes et professionnalisantes. En plus de l'ouverture de certaines filières très demandées sur le marché du travail notamment dans les spécialités mines, hydraulique et sciences de l'infirmière, M. Mérabet fait cas, selon l'APS, d'une nouvelle dynamique en matière de prise en charge des travaux pratiques et de service de stage par faculté.