Nigeria : violences - Un commissariat a été la cible de tirs, hier soir à Kano, où la crainte d'une reprise des violences reste vive, après la menace du chef présumé du groupe islamiste Boko Haram de lancer de nouvelles attaques, une semaine après celles qui ont fait 185 morts. «Des hommes armés sont arrivés en moto et un 4x4 et ont ouvert le feu sur le commissariat. ça a duré pas plus de 5 minutes. Deux policiers gisaient dans une flaque de sang», a raconté l'un des habitants du quartier de Mandawari, non loin du palais de l'émir de Kano, l'autorité traditionnelle la plus importante de la grande métropole du nord du Nigeria. France-Afghanistan: retrait - Le président français, Nicolas Sarkozy, a annoncé, hier, à son homologue afghan, Hamid Karzaï, que le retrait d'Afghanistan des troupes combattantes de l'armée française sera achevé fin 2013, soit un an plus tôt que prévu. Cette annonce a été faite une semaine après la mort de quatre militaires français, tués par un soldat afghan. Au terme d'un entretien avec son homologue afghan, M. Sarkozy a expliqué ce changement inattendu par la décision de transférer à l'armée afghane, à partir du mois de mars prochain, la responsabilité de la sécurité dans la province de la Kapisa, au nord-est de la capitale, Kaboul. Egypte : mobilisation - Des milliers d'Egyptiens se sont rendus, hier, sur la place Tahrir, au Caire, pour réclamer des changements démocratiques, promettant de relancer leur révolution inachevée, un an après la chute du président Hosni Moubarak. Après la prière hebdomadaire de la mi-journée, des marches sont parties des différentes mosquées du Caire pour rejoindre la célèbre place, épicentre de la révolte populaire de janvier-février 2011. La journée avait été placée sous le slogan «de la fierté et de la dignité» par les dizaines de groupes pro-démocratie à l'initiative de la mobilisation. Ces mêmes groupes ont prévu plusieurs actions pour ce samedi dont de nouveaux défilés et une autre manifestation place Tahrir. Yémen - Un officier de police a été tué dans une attaque armée au Hadramout, dans le sud-est du Yémen, a annoncé ce samedi une source policière, précisant que les soupçons portaient sur Al-Qaîda. Moubarak Barafaâ, chef d'une section de la police criminelle du Hadramout, a été la cible d'une attaque à l'arme automatique hier soir près de sa maison à Ghayl Ba Wazir. Grièvement blessé, il a succombé peu après à l'hôpital de Moukalla, a ajouté cette source, précisant que les assassins, «qui seraient des membres d'Al-Qaïda», avaient réussi à prendre la fuite.