La pollution a tué 4 460 personnes à Téhéran au cours de la dernière année 2012, a déclaré Hassan Aghajani, conseiller du ministre de la Santé cité hier, dimanche, par les médias iraniens. Pour la seconde fois en un mois, les autorités ont fermé samedi les administrations, les écoles et les universités en raison d'un taux de pollution élevé. Elles ont aussi imposé la circulation alternée pour diminuer le trafic automobile, principal cause de pollution. Les voitures iraniennes consomment en moyenne plus que dans les autres pays, avec une qualité d'essence généralement inférieure. Selon le directeur de la société de contrôle de l'air, Youssef Rachidi, l'essence produite en Iran contient «entre 2 et 3 %» d'éléments cancérigènes, «alors que ce taux doit être inférieur à 1 %», a rapporté le quotidien réformateur ‘Bahar'. De même, le taux de sulfure de l'essence est plus de trois fois supérieur aux normes internationales. L'Iran produit plus de 60 millions de litres d'essence, ce qui correspond à peu près à sa consommation. Les responsables du ministère du Pétrole ont promis d'améliorer la qualité de l'essence pour rpondre aux normes de l'essence euro 4 et euro 5, utilisée dans les pays européens. Mais pour l'instant, une grande partie de l'essence produite est de qualité euro 2.