Représentation - Le festival de la chanson arabe de Djemila a vu le passage sur scène, pour la deuxième année consécutive, de l'étoile montante de la chanson libanaise Wael Djessar. Simple et modeste comme à son habitude, le chanteur ne ménagera aucun effort pour faire plaisir à son public. L'artiste entame son tour de chant par un classique Ghariba Eness, un de ses plus beaux succès que le public accueille une fois encore par des applaudissements. «Vous êtes merveilleux» répliquera Wael Djessar. Au fil du répertoire, le chanteur alliera en effet l'ancien et le nouveau. En interprétant Idha Kount bi Adhabi Radhi, le chanteur monte en puissance faisant ainsi vibrer l'esplanade. Après une introduction musicale fournie, Wael enchaîne avec Baadek ma R'tahet Rouhi Lik, contre toute attente et le premier à la faire, il quitte la scène pour aller vers le public qui l'accueille avec ferveur. Sans transition, il chante Badi Choufek koul youm une fillette s'approche de la scène et remet l'emblème national à Wael Djessar qui le saisit à bras le corps et l'embrasse sous les ovations nourries du public désormais conquis par cette star qui enchaîne avec Ma fi'hch akbar min kida, et après une belle entrée au violon rend un vibrant hommage à la diva, Warda El-Djazaïria. Alors que les deux écrans géants installés de part et d'autre de la scène, mettent un exergue sur un joli fondu, le portrait de Warda, l'artiste libanais chante Aali garali reprise en chœur. Wael fait part ainsi de sa reconnaissance et son respect pour «cette géante de la chanson arabe». La star de la soirée a ensuite rendu un autre bel hommage à Abdelhalim Hafez avec la chanson Maououd, avant de laisser place à d'intenses moments de «Debka» qui envoûteront tout le public, faisant aussi un clin d'œil à l'inimitable Fairouz dont il interprétera Nessem aleina el hawa et par son grand succès Idha kount bi adhabi radhi. Avant le concert, et lors d'un point de presse,, Wael Djessar n'a pas caché son plaisir «de revenir», dira-t-il «parmi les siens dans ce pays qu'il aime tant et de partager la joie d'un public qu'il a très vite appris à connaître et à apprécier». «C'est un honneur pour moi de revenir pour la deuxième fois en Algérie et de répondre à l'invitation de l'ONCI que je remercie, de m'associer à vos grandes fêtes et de participer à ce que votre bonheur soit plus grand», dira Wael Djessar qui ne manque pas de souligner qu'il a appris très vite à aimer Djemila tant et si bien poursuivra-t-il «qu'à chaque invitation en Algérie, je demande si Djemila aura lieu cette année pressé de retrouver ce beau festival mais aussi mon peuple dans mon second pays.»