Primes : les Grecs négocient toujours La Fédération grecque est toujours en négociations avec les joueurs pour le montant des primes. «Les primes étaient en négociations avant l'Euro et pourraient l'être encore, même après la finale. De telles négociations, y compris pendant les compétitions, sont habituelles en Grèce», a affirmé un porte-parole de la fédération, démentant que les joueurs aient menacé de faire grève si la prime de 2,3 millions d'euros prévue après les quarts n'était pas augmentée. Le gouvernement grec, qui a promis une prime d'un million d'euros, pourrait la revoir à la hausse. Unanimité Les joueurs d'Otto Rehhagel font l'unanimité en Grèce. Outre le gouvernement, par la voix de son porte-parole, Theodoros Roussopoulos, les personnalités grecques de tous horizons ont tenu à encourager, par leurs messages ou par leur présence, l'équipe grecque, finaliste surprise de l'Euro. Gianna Angelopoulos-Daskalakis, présidente du comité d'organisation des JO d'Athènes, a assisté à la demi-finale victorieuse sur les Tchèques. Quant à l'archevêque d'Athènes, Mgr Christodoulos, il a remercié «Dieu qui nous a bénis pour réaliser ce miracle» et promis de prier pour la victoire finale. Pont aérien entre Athènes et Lisbonne Toute la Grèce se mobilise pour la finale de l'Euro, demain, dimanche contre le Portugal. Le Premier ministre Costas Caramanlis assistera au match, mais il ne sera pas seul, puisque 40 avions charters devraient quitter Athènes et Salonique dans les deux prochains jours pour transporter près de 6 000 supporteurs grecs vers Lisbonne. Ils rejoindront les quelque 10 000 fans hellènes déjà sur place.