Quelque 120 Palestiniens ont été arrêtés par l'armée d'occupation israélienne en janvier dernier dans la province d'El-Khalil en Cisjordanie. La plupart de ces arrestations ont eu lieu durant la nuit et ont été suivies d'actes de vandalisme, a précisé le club des prisonniers palestiniens de la province d'El-Khalil, ajoutant que deux jeunes filles figurent parmi les détenus ainsi que 25 enfants. Egypte : un policier tue un prisonnier hospitalisé Un policier égyptien a été arrêté hier dimanche pour avoir tué un détenu islamiste, hospitalisé dans un établissement du Caire après avoir été blessé lors de son arrestation, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Le prévenu était membre des Frères musulmans, une confrérie interdite et férocement réprimée par le régime. Il avait été arrêté alors qu'il était en train de poser une bombe dans le quartier d'Al-Warraq, dans le nord du Caire. Blessé lors de son arrestation, il était hospitalisé sous garde policière. Hier dimanche, le prévenu a insulté le fonctionnaire de faction dans sa chambre, toujours selon la police, menaçant de le tuer. Le policier aurait perdu son sang-froid et tiré sur l'accusé qui est décédé. Le policier a été arrêté. Les Frères musulmans, dont est issu l'ex-président Mohamed Morsi, ont été interdits dans la foulée de la destitution de Morsi par l'armée en juillet 2013. Dans les mois qui ont suivi cette destitution, policiers et soldats ont tué plus de 1 400 manifestants pro-Morsi et plus de 15 000 Frères musulmans ou sympathisants ont été emprisonnés. Des manifestations organisées le 25 janvier dernier pour marquer le 4e anniversaire de la révolte ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir ont entraîné les heurts les plus meurtriers depuis des mois entre police et manifestants notamment islamistes. Les autorités égyptiennes ont annoncé avoir arrêté plus de 500 islamistes. Chine : les auteurs d'un meurtre dans un McDonald's exécutés Un père et sa fille accusés d'appartenir à une «secte» religieuse, ont été exécutés ce lundi matin en Chine pour avoir frappé à mort, dans un McDonald's, une femme qui aurait résisté à leur prosélytisme. «Zhang Fan et Zhang Lidong ont été mis à mort», a rapporté l'agence officielle de presse Chine nouvelle, sans préciser s'ils avaient été tués par balle ou par injection létale, les deux modes d'exécution en Chine. Le duo faisait partie d'un groupe de cinq personnes qui ont comparu en août dernier devant la justice, accusées d'homicide volontaire. La victime, Mme Wu, avait été violemment battue courant mai 2014 dans un restaurant McDonald's à Zhaoyuan, dans l'est de la Chine, après avoir refusé de livrer à ses assaillants son numéro de téléphone. Les accusés voulaient convaincre cette femme d'intégrer les rangs de leur secte, baptisée Quannengshen. Interdit par les autorités dès les années 1990, Quannengshen, ou «Eglise du Dieu tout-puissant», est un mouvement spirituel reprenant une partie des dogmes chrétiens, associés à la croyance d'une réincarnation féminine du Christ en Chine et à des accents millénaristes. Après le meurtre de Mme Wu, les autorités ont lancé une vaste opération de répression contre l'«Eglise du Dieu tout-puissant», arrêtant en deux mois plus de 1 000 membres appartenant supposément au mouvement. Ils ont été accusés par les autorités d'avoir diffusé des prédictions sur une «apocalypse» imminente conduisant au renversement du «gros dragon rouge», c'est-à-dire les autorités communistes. France : à 13 ans, il vend le cannabis que cultive son père l Il a tout juste 13 ans et il a trouvé le filon pour gagner de l'argent de poche en faisant le dealer dans la cour de récréation. L'adolescent faisait son petit commerce de stupéfiants depuis un mois en piochant dans la réserve de son père qui faisait sécher les pieds de cannabis à la cave. La petite affaire a pris fin quand deux de ses camarades se sont fait prendre, la main dans le sac, la semaine dernière, par la conseillère principale d'éducation. Celle-ci, outrée qu'ils soient en possession d'herbe en plein collège, a prévenu les forces de l'ordre, rapporte hier dimanche le quotidien La Dépêche sur son site. Les enquêteurs sont alors remontés à la source et ont interpellé le jeune vendeur. Entendu par les gendarmes, le collégien a avoué «se servir en cachette dans les plantations de son père», précise le journal régional. Lors de la perquisition au domicile familial, les gendarmes ont découvert 18 pieds de cannabis en train de sécher dans la cave. D'après le quotidien, certains pieds atteignaient jusqu'à 1,70 mètre de hauteur. Le père du collégien, un garagiste de 34 ans, a reconnu fumer «deux à trois joints tous les soirs devant la télé». Puis, mal à l'aise il s'est défendu ainsi : «Mon fils est asthmatique, très sportif. Jamais je n'aurai jamais cru qu'il prenait du cannabis. Je n'ai rien remarqué. Si j'avais su je l'aurai puni. Skikda : un réseau de trafic de véhicules démantelé Une bande de malfaiteurs constituée de 35 individus, spécialisée dans le vol de voitures et la falsification de documents, en Algérie et à l'étranger, vient d'être démantelée dans la wilaya de Skikda, a indiqué hier dimanche le commandant de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Tayeb Khemissi. L'officier a souligné que l'enquête diligentée par ses services à la suite de renseignements dont la fiabilité a été vérifiée, a duré deux ans. Il a été établi que ces malfaiteurs qui prétendaient être en relation avec des concessionnaires établis en Algérie, proposaient à des comparses résidant à Skikda de servir de prête-noms pour déclarer des véhicules contre payement d'une somme importante, le but étant de faciliter le retrait des documents (carte jaune) des véhicules. L'audition d'un des prête-noms impliqués dans ce réseau a permis de remonter la filière et d'identifier les membres de la bande composée de 7 individus qui ont recruté des complices dans les communes de Kerkera et Tamalous (ouest de Skikda). En tout, ce sont 44 personnes qui ont déposé 205 dossiers de véhicules légers et lourds, volés pour la plupart dans plusieurs régions du pays, auprès des services de la daïra de Tamalous. Soulignant que le fichier d'Interpol a permis d'établir que 43 des véhicules volés font l'objet d'un avis de recherche international, le commandant du groupement a indiqué qu'au terme de deux ans d'enquête, 60 véhicules volés ont été saisis dont 34 de la wilaya de Skikda, 11 de Tlemcen, 5 d'Aïn Defla, 2 d'Alger, et un de Tamanrasset, de Naâma, de Sidi Bel-Abbès, de Mascara, d'El-Oued et El-Bayadh. Transport : Turkish Airlines cherche 500 pilotes étrangers La compagnie Turkish Airlines veut embaucher cette année 500 pilotes étrangers et 2 000 personnels navigant supplémentaires pour poursuivre la croissance de ses activités, a annoncé hier dimanche son P-DG. «Il faut au moins six ans à un copilote pour devenir pilote. Notre école et les autres écoles de Turquie nous permettent de pourvoir à nos besoins en copilotes mais il n'y a plus de pilotes disponibles en Turquie. Nous devons donc en embaucher à l'étranger», a déclaré le P-DG. «Nous allons aussi recruter cette année 2 000 membres d'équipage», a-t-il ajouté. Détenue à 49% par l'Etat turc, Turkish Airlines affiche depuis plusieurs années une très forte croissance et nourrit l'ambition de concurrencer les compagnies aériennes les plus performantes du Golfe persique comme Etihad ou Qatar Airways. En 2014, Turkish Airlines a transporté 54,7 millions de passagers, soit 13,3% de plus que l'année précédente. Elle dessert 261 aéroports dans 107 pays et a été élue meilleure compagnie aérienne pour la quatrième année consécutive. «Nous allons encore accroître la fréquence de nos vols et le nombre de nos destinations en 2015», a encore annoncé le P-DG de la compagnie, avec une priorité pour le continent africain. «Nous allons ajouter huit nouvelles destinations cette année» en Afrique, a-t-il précisé. Le gouvernement turc a fait du développement de sa compagnie aérienne phare un instrument de ses ambitions sur la scène internationale et une de ses priorités économiques. Inde : ils s'évadent en descendant un mur avec des draps Une centaine de mineurs se sont évadés de leur centre de détention ce lundi matin en nouant des draps pour descendre le mur de leur établissement de trois étages. Au total 91 détenus, dont plusieurs poursuivis pour meurtre, ont réussi à s'échapper dans la nuit de ce centre pour mineurs situé à Meerut au nord du pays, mais 35 ont depuis été repris, a dit le responsable de la police de la ville. «Ils ont enlevé une grille en fer d'une vitre à l'arrière de l'immeuble tandis que la police gardait l'avant», a expliqué la police. «Ils ont procédé de manière tellement professionnelle que personne ne s'est aperçu de rien», a-t-il ajouté. Parmi les jeunes encore en fuite, plusieurs sont poursuivis pour meurtre, viol ou vol. L'évasion s'est déroulée entre 1h et 3h ce matin et l'alarme n'a été donnée que lorsque les policiers qui patrouillaient près de l'établissement ont repéré certains des fugitifs en train de héler un bus. Des détenus de ce centre avaient battu à mort en décembre un policier qui leur reprochait leur comportement indécent avec une femme lors d'un procès. Plus de 31 000 jeunes sont détenus dans des centres pour mineurs en Inde, selon des statistiques officielles.