Justice : promotion des magistrats l Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a approuvé une liste de 1 110 magistrats candidats à la promotion dans le cadre de la préparation des travaux de sa 1re session ordinaire en sa 2e session de l'année 2016, selon un communiqué de cette instance. La même source a précisé que «les magistrats faisant l'objet de mesures disciplinaires et n'ayant pas encore été réhabilités, ont été exclus, ainsi que ceux faisant l'objet de poursuites pénales». Le Bureau permanent du CSM a abordé, par la même occasion, notamment les questions liées à la carrière des magistrats, dont «la mise en disponibilité, le détachement et la fin de détachement, l'étude des listes d'aptitude et le mouvement des magistrats». Le CSM a accordé «l'avis favorable aux demandes de mise en disponibilité de 11 magistrats, pour des raisons familiales ou de santé, de même qu'il a approuvé deux (02) cas de fin de détachement et un (01) cas de détachement», selon le même communiqué . Université : mise à niveau des enseignants l Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, hier dimanche, la promulgation prochaine d'un arrêté ministériel qui comprend de nouvelles mesures relatives à la mise à niveau des enseignants universitaires. Tahar Hadjar a précisé que l'arrêté, en cours d'élaboration par son département, comprend de nouvelles mesures axées sur l'aspect pédagogique dans l'opération de mise à niveau». Qualifiant le fait que les maîtres-assistants restent des dizaines d'années dans ce grade de situation anormale, le ministre a révélé que «l'arrêté comprend des mesures visant à faciliter leur promotion». Pour y remédier à cette situation, M. Hadjar a indiqué que le ministère, «qui envisage de revoir la question de promotion des enseignants, a accordé des facilitations à cette catégorie d'enseignants pour leur permettre de présenter leurs thèses et passer du grade d'enseignant à celui de maître-assistant», ce qui permettra, a-t-il dit, de revaloriser leurs salaires». Soufisme : colloque international l La zaouia de Sidi El-Hasni pratiquant la tariqa taibia, organise les 2 et 3 août prochains à Oran, un colloque international sur «La pensée soufie : discours prônant la paix et la tolérance», a indiqué, hier dimanche, son cheikh. Cette rencontre, qui se tiendra en marge de la waâda de Sidi El-Hasni prévue du 4 au 6 août et coïncidant avec le dixième anniversaire de la charte de la réconciliation nationale, véhiculera un message de paix, a indiqué, lors d'une conférence de presse, le cheikh de la zaouia, soulignant que «la modération, basée sur la paix et la tolérance est la meilleure réponse à l'extrémisme religieux». Le colloque prochain vise à mettre en évidence les contours de la cohabitation pacifique religieuse, civilisationnelle et sociale et à rejeter les discours de haine et d'exclusion, a-t-il ajouté. Des chouyoukh de zaouias et de tariqas, des enseignants universitaires d'Oran et de Mostaganem et des spécialistes issus de pays hôtes dont le Nigéria, la Mauritanie et le Maroc prendront part à cette rencontre.
Mosquée d'Alger : état d'avancement l Le taux d'avancement du gros œuvre de la Grande Mosquée d'Alger, plus grand édifice après les deux Lieux Saints, a atteint 82%, a indiqué, hier dimanche, un communique du ministère. Abdelmadjid Tebboune qui a effectué, samedi, une visite d'inspection du projet, prévoit le parachèvement des travaux du gros œuvre d'ici fin 2016, indiquant que la salle de prière sera opérationnelle d'ici à la fin du premier trimestre 2017, a indiqué le communiqué. La hauteur du minaret a atteint 168 m sur 265 m, a indiqué M. Tebboune, précisant que le montage de la coupole interne, qui couvrira la salle de prière, débutera en août prochain. La coupole extérieure a été envoyée le 4 juillet dernier de Chine et est en cours d'acheminement vers l'Algérie, a fait savoir le ministre. Concernant les ornements de la Grande Mosquée d'Alger, un appel d'offres national et international sera lancé pour choisir un bureau d'études qualifié pour la supervision de l'opération suivant un cahier des charges qui prendra en compte le cachet algéro-maghrébin.