Fin n Après avoir annoncé une première fois son désir de ne plus se présenter à un second mandat à la tête de la présidence de la FAF, Mohamed Raouraoua s?est rétracté en affirmant qu?il serait de nouveau de la course. Mais la dernière défaite ? humiliation ? des Verts face au Nigeria a précipité le départ de celui qui a tenu, mine de rien, quatre années à la tête de la FAF. Ce que tous les présidents avant lui, depuis plus d?une douzaine d?années, n?ont pu faire. Dans un communiqué laconique publié sur le site de la FAF, il est confirmé que Mohamed Raouraoua a pris une décision irrévocable de ne plus se présenter aux futures élections de la FAF, et ce, pour couper court à toutes les supputations et toutes les informations non fondées publiées ces derniers temps concernant l'avenir de la Fédération algérienne de football. Du coup, les spéculations vont bon train sur les futurs candidats au poste de premier responsable du football algérien. Ainsi, outre la candidature de Mahieddine Khalef, annoncée en décembre 2004, trois noms circulent en ce moment dans les coulisses : il s?agit de Réda Abdouche, ex-secrétaire général de la FAF, Rachid Bouabdallah, actuel président d?honneur du CA Batna, et Abdelmadjid Yahi, président de l?US Chaouia. Mais connaissant le système par lequel est choisi le président de la FAF ? c?est souvent celui qui sied à la politique générale du gouvernement et issu du «milieu» ?, il n?est pas aisé de mettre un nom sur celui qui foulera le siège de Dély Ibrahim, fin novembre prochain. Ce qui est certain, c?est que si les pouvoirs publics ne prennent pas en main de manière sérieuse le dossier football à travers un plan national de développement (comme ce fut le cas pour l?agriculture, le développement rural et d?autres secteurs), réfléchi et adapté, peu importe celui qui siégera à la FAF, le résultat sera le même et personne n?arrêtera la chute de cette discipline.