Objectif n le Salon de l?arboriculture fruitière permettra de promouvoir le savoir-faire des spécialistes en la matière afin de booster le secteur agricole. Ce Salon, à sa deuxième édition, constituera un espace propice permettant aux agriculteurs, pépiniéristes et autres opérateurs du secteur de se rencontrer et de débattre plusieurs sujets. Arbo-plus, qui s?étalera jusqu?au 27 avril, regroupe 21 exposants venus de tout le territoire du pays afin de mettre en relief le rôle de l?arboriculture fruitière dans le programme du développement rural initié par l?Etat. «En effet, il s?agit de définir les besoins du marché, notamment en matière d?agrumes et autres produits à forte consommation. Une telle manifestation encouragera davantage la production en adoptant de nouvelles techniques d?exploitation hors saison et hors site. Désormais, on peut avoir de vastes champs viticoles même dans la wilaya de Djelfa», affirmera Omar Bedkane, responsable du comité d?organisation, hier, lors de l?ouverture du salon, à Boufarik. En collaboration avec l?Institut technologique de l?arboriculture fruitière (Itaf) et la Chambre nationale de l?agriculture, l?organisation de se salon offre l?opportunité au public de s?imprégner des cultures ayant trait à «la protection des champs agricoles contre les fléaux ravageurs ainsi qu?aux données sur les techniques relatives à la conservation et au stockage des fruits, la labellisation et l?exploitation rationnelle, qui sont, jusque-là, moins vulgarisées. C?est une véritable passerelle de communication agricole entre l?ensemble des acteurs du secteur». Abondant dans le même sens, Messaoud Guenis, directeur des services agricoles à la wilaya de Blida, soulignera qu?il faut consentir plus d?effort pour sauver, entre autres, la Mitidja, symbole de verdure, «contre le phénomène d?urbanisation surtout que le marché du secteur primaire est beaucoup plus ouvert à la concurrence extérieure. C?est une occasion à saisir pour mettre toutes les connaissances et le matériel de nos agriculteurs à niveau. Nous avons des potentialités non négligeables auxquelles il faut allouer une enveloppe financière importante pour les développer».