La deuxième édition du Salon de l'arboriculture fruitière (Arbo-Plus), organisé il y a environ trois mois, à l'initiative de l'établissement Evénementiel Initiative, l'Institut technologique de l'arboriculture fruitière et viticole et la Chambre nationale d'agriculture, à Boufarik, avait drainé une foule bigarrée constituée de spécialistes, de professionnels et d'universitaires. Ce salon avait, quatre jours durant, fait office de véritable passerelle de communication sur tout ce qui a trait à l'avenir de la filière arboricole fruitière en Algérie au vu de sa rentabilité et de ses apports à l'exportation. Une vingtaine d'exposants étaient au rendez-vous de cette manifestation, agrémentée de conférences-débats portant sur les sujets relatifs aux technologies que pourraient adopter les agriculteurs, premiers producteurs, pour fournir des fruits de qualité, certifiés, labellisés et plus compétitifs sur le marché de l'exportation où la concurrence est de plus en plus rude. Les préoccupations liées aux nombreuses activités du secteur ont été également soulevées, notamment le soutien à l'investissement, l'accompagnement aux producteurs et la valorisation des produits du terroir. Constatant que l'arboriculture se retrouve plus largement au Nord avec 350 000 hectares dont 95 000 d'agrumes, les conférenciers se sont accordés à dire qu'il serait possible de développer cette culture dans le Sud et dans les régions mi-sahariennes afin de booster le secteur agricole du pays avec une nouvelle mamelle nourricière de l'économie.