Le président de la Fassas, Ali Gherbi, a insisté sur la nécessité de passer par la plongée sous-marine pour faire de la chasse car beaucoup d'accidents, souvent mortels, arrivent à des chasseurs qui, malheureusement, ne sont pas formés. Ils sont entraînés par le poisson à une distance qui ne leur permet pas de descendre en apnée. M. Gherbi affirme que tous les accidents qui se sont produits, jusque-là, en Algérie, avaient pour victimes des chasseurs sous-marins. Par ailleurs, Ali Gherbi et Ali Goumeziane lancent un appel aux pouvoirs publics pour que les chasseurs adhérant à la Fassas puissent obtenir des autorisations afin de pouvoir circuler en toute quiétude à travers le territoire national pour s'adonner à leur activité. Souvent, les services de sécurité leur demandent des permis de port d'arme, qui ne sont pas délivrés par les autorités compétentes. Cette formalité administrative constitue une entrave au développement de ce sport chez nous. Car le niveau a considérablement chuté ces dernières années, alors que les athlètes algériens sont capables de se promener à une profondeur de 40 m en apnée (sans bouteille). Cette chasse se fait avec des fusils à élastique dont la portée est de 4 mètres. Il faut dire que ces fusils ne portent pas de numéro de série, il n'est donc pas possible d'établir une autorisation de port d'arme. C'est pourquoi le président de la Fassas propose, en guise de solution, que «la licence fasse foi». Selon notre interlocuteur, au niveau national, seulement une quinzaine d'autorisations sont octroyées par la marine militaire à des amateurs, alors que des athlètes chevronnés, détenant des records de la plus grande prise de mérou, n'en ont pas. Les instances concernées devraient se pencher sur la question. Pour cela, les responsables de la Fassas interpellent le ministère de l'Intérieur.