«Durant la décennie du terrorisme, le Canada n'a pas quitté l'Algérie. Nos entreprises ont continué à accompagner l'Algérie dans son développement», a affirmé Mme le gouverneur du Canada qui a expliqué que le choix de commencer ses visites africaines par l'Algérie n'est pas fortuit. «L'Algérie est la porte d'entrée de l'Afrique. Votre pays représente l'espace d'espoir pour le reste de l'Afrique», a souligné la responsable canadienne. «Durant 130 ans, l'Algérie a été dépossédée de sa culture, de son identité…, mais elle les a reconquises», a affirmé Mme Michaëlle. «Il y a des revanches de l'histoire qui sont fondamentales et irréversibles», a expliqué l'hôte de l'Algérie. Sur un autre registre, Mme le gouverneur du Canada a déclaré son rejet de l'amalgame entretenu entre Islam et terrorisme. Dans le monde, a-t-elle affirmé, il n'existe pas de citoyen suspect. Il faut vivre ensemble dans la diversité et cultiver la valeur de l'ouverture. Dans la vie, il ne peut y avoir de choc des civilisations, mais un dialogue des civilisations. La construction de la Grande mosquée d'Alger par les Canadiens est, pour elle, un exemple édifiant de ce dialogue de civilisation Enfin, l'hôte de l'Algérie a invité les journalistes à ne pas céder au rouleau compresseur des préjugés, et d'ajouter qu'en étant journaliste, il faut savoir écouter, rendre des comptes, mettre un visage humain sur les réalités.