Rendez-vous n La septième édition de la semaine de la langue italienne se tient, depuis, hier, dimanche, à l'Institut culturel italien d'Alger. Elle s'étalera jusqu'au 25 octobre. «C'est une semaine qui se tient à l'échelle internationale», explique Mario Paolini, directeur de l'Institut culturel italien d'Alger, ajoutant que «l'objectif de cette manifestation annuelle est de promouvoir la langue italienne». «L'initiative se veut une occasion de rencontre et de réflexion culturelle et scientifique pour les italianisants algériens et aussi pour les amateurs de la culture italienne. Tous sont conviés à prendre part aux activités et auront alors l'occasion d'approfondir et d'enrichir leurs connaissances didactiques, linguistiques et également culturelle», explique-t-il. Comme chaque année, la semaine de la langue italienne est placée sous un thème. Cette présente édition s'organise autour de «L'Italien et la mer», thème débattu à travers des conférences – littérature, peinture, la peinture et l'histoire – et des projections de films. Selon les organisateurs, la mer (Méditerranée) est génératrice d'images et de symboles, de sensibilités et d'imaginaire et aussi de fantasmes. Elle a inspiré – et inspire toujours – autant d'écrivains que de peintres ou de cinéastes. «Elle s'exprime en toile de fond dans l'œuvre d'art», explique Mario Paolini. Interrogée sur la place de la langue italienne dans le monde, une responsable de l'Institut culturel italien dit que «contrairement à ce que l'on pense, et à la surprise des Italiens, la langue italienne est très étudiée dans le monde, elle est classée parmi les premières langues utilisées, sachant qu'elle n'a pas la même utilisation». La même responsable explique, en outre, que l'italien en Algérie occupe une place assez importante. «C'est une langue qui est étudiée dans les universités algériennes», relève-t-elle. Et de poursuivre : «A l'université d'Annaba, à titre d'exemple, le département de langue italienne enregistre 600 étudiants. Cela révèle l'intérêt que les Algériens portent à cette langue.» Elle souligne que, vu l'attention que suscite l'italien auprès des amateurs algériens, un projet est conjointement mis en place et par l'Institut culturel et par l'ambassade d'Italie, et par le ministère de l'Education visant à initier des expériences pédagogiques : créer des classes au sein des établissements scolaires pour dispenser, mais à titre facultatif, des cours d'italien. «On a ouvert 5 classes à Alger, 2 à Blida, et on envisage d'en ouvrir d'autres à Oran et à Annaba. Nous comptons développer à l'avenir cette initiative.»