Résumé de la 70e partie n Invité à une soirée chez un ami, Walid essaie de vaincre sa timidité pour se faire une nouvelle relation. Il prospecte depuis quelques instants, cherchant la fille qu'il va aborder, quand son regard en capte une. Elle est plutôt fluette, mais très jolie. Elle semble comme lui, intimidée, et se tient à l'écart. Mais comment une jeune fille aussi charmante peut-elle être seule ? Il hésite un moment, puis se dit que c'est peut-être sa chance de se faire une nouvelle copine. Il s'en approche. — Bonjour, dit-il. La jeune fille se retourne et, avec un large sourire, lui répond. — Bonjour ! Elle n'a plus du tout l'air timide. — Elle te plaît, la fête ? demande-t-il. Elle sourit. — C'est très bien ! Il comprend tout de suite qu'elle est étrangère. — Tu es française ? demande-t-il. — Oui, dit-elle. Et elle ajoute aussitôt. — Mais je suis née ici ! — Ah, bon, dit-il. La jeune fille lui sourit. — Tu travailles ici ? — Oui, dit-elle. Je suis ingénieur — et ça te plaît d'être ici ? — Oh, oui, il est rare de se retrouver dans les fêtes. — Moi, aussi, dit la jeune fille, je suis tout le temps en train de m'ennuyer ! — Toi ? dit Walid, mais tu dois être très sollicitée. Une ombre de tristesse passe dans le regard de la jeune fille. — Tu ne peux t'imaginer combien je souffre ! Walid est bouleversé. — Moi, dit-il, je veux bien être ton ami ! Elle le regarde tendrement. — C'est vrai ? Tu le ferais ? — Oui, dit-il. Et il se sent transporté d'amour pour elle. — Dis-moi ton nom, demande-t-il. — Rose... Ballester... — Je crois... je crois que je t'aime ! Pour un grand timide comme Walid, un pas venait d'être franchi. La jeune fille, en souriant, lui dit aussi qu'elle l'aime ! (à suivre...)