Plus de 500 entrepreneurs se sont rencontrés hier à Alger pour échanger et partager leurs expériences dans le domaine de l'entrepreunariat. C'est lors du premier forum international «l'université de l'entrepreneur» tenu à l'hôtel Hilton sous le thème : «Risque, échec et réussite», que des success-story mais aussi des échecs ont été présentés. L'objectif étant de rappeler aux jeunes entrepreneurs que certes, s'engager dans la création d'entreprises est une aventure passionnante mais pourrait aboutir à un échec car le monde de l'entrepreunariat est «hostile» et fait de concurrence et de contrainte. Autrement dit, le risque zéro n'existe pas dans ce domaine. La formation s'avère ainsi un atout pour les projets et le développement de l'entreprise. Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Nourreddine Bedoui a, à ce titre, rappelé que son département s'est assigné l'objectif de «doter les futurs diplômés de compétences particulières pour, entre autres, développer une activité de production ou de services». M. Bedoui qui intervenait lors de premier forum n'a toutefois pas manqué de mettre l'accent sur les efforts engagés par l'Etat dans l'optique d'accompagner les jeunes entrepreneurs, et ce, via des dispositifs de soutien à la création d'entreprises (Ansej, Angem, Cnac, etc...). Il a aussi fait part du nouveau dispositif basé sur des cellules de conseils et d'orientations chargées d'accompagner les stagiaires dans le processus d'orientation et de montage de leurs projets professionnels. «Nous sommes conscients de notre rôle en tant que système de formation et d'enseignement professionnels dans la préparation des futurs entrepreneurs, gage du développement économique du pays et de l'entrepreunariat, en particulier», a tenu à souligner le premier responsable du secteur. Et d'ajouter : «Nous privilégions également la collaboration et le partenariat pour mettre en synergie nos efforts, notamment en développant les modes de formation par alternance faisant intervenir les établissements de formation avec les entreprises économiques dans l'intérêt des jeunes et de l'économie.» Selon le ministre, ce mode de formation privilégie l'acquisition de compétences proches des exigences des entreprises et permet aux diplômés de se lancer, sans difficulté aucune, dans le domaine de l'entrepreunariat. Pour conclure, M. Bedoui lance un appel aux entreprises afin qu'elles participent et s'impliquent encore plus dans le processus de formation dans le cadre du partenariat et de l'apprentissage. Car, explique t-il, la formation est un instrument «puissant» de préparation et d'accompagnement au développement économique mais «nécessite une implication commune et partagée des parties concernées», souligne-t-il. B. A.