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Nourredine Bedoui, ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels : «Nécessité de développer le système de parrainage des diplômés par les entreprises»
Le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, Nourredine Bedoui a souligné mercredi à Alger la nécessité de développer le système de parrainage des diplômés par les entreprises et les artisans afin de les accompagner dans le lancement de leur activité dans le cadre d'une sous-traitance. M. Bedoui qui s'exprimait à l'ouverture du 1er forum de l'université de l'entrepreneur a mis l'accent sur le rôle du système de formation et de l'enseignement qui, a-t-il dit, «ne se limite pas à doter les jeunes de compétences particulières pour leur assurer une employabilité, mais consiste désormais sur l'accompagnement pour la création d'entreprises à travers des partenariats avec les différents institutions de soutien des jeunes entrepreneurs (Ansej, Angem, Cnac..etc.)». Selon le ministre, un nouveau dispositif a été institué en 2011 pour mettre en place une cellule de conseil, d'information et d'orientation au sein de chaque établissement de formation et d'enseignement professionnels. «Ce système qui se met en place progressivement va connaître un impact positif, une fois toutes les conditions de sa mise en oeuvre réunies, notamment la disponibilité des conseillers», a-t-il expliqué. Il a, toutefois, reconnu que le nombre des inscrits dans le cadre de la formation par apprentissage est encore loin du potentiel du marché du travail algérien. Selon les chiffres avancés par le ministre, les effectifs pour ce mode de formation ont doublé, passant de 100.000 apprentis en 2000 à 200.000 à fin 2012, «grâce aux efforts engagés à travers des dispositifs pédagogiques, organisationnels, administratifs et financiers mis en place par le secteur». Cependant, «ces mesures n'ont pas réussi à mobiliser tout le potentiel existant qui se chiffre à plus de 500.000 postes d'apprentissage et malgré les efforts entrepris, il reste encore beaucoup à faire», a-t-il regretté. La prise de risque et les conditions de réussite des nouvelles entreprises ont été au menu de ce premier forum sur l'entreprenariat qui a débuté mercredi à Alger. Ce forum qui regroupe près de 500 chefs d'entreprises et cadres dirigeants a pour objectif de partager les différentes expériences et d'apporter un éclairage sur l'échec et la réussite entrepreneuriale afin d'adapter l'entreprise algérienne à la mobilité industrielle, selon les organisateurs. Organisé autour de communications et de tables rondes, ce forum de deux jours porte son attention sur la double face du risque, échec et réussite, à travers des débats qui aborderons entre autres le processus d'innovation, le montage des nouveaux projets, les ressources humaines, les différents formes d'alliances entre entreprises, le design stratégique.