Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, a fait part, mardi dans une déclaration à l'APS, d'une «curieuse similitude» des «faux constats» et «stéréotypes» reproduits par certains pays occidentaux ayant actualisé leurs «Travel warnings» concernant les mises en garde émises à leurs ressortissants résidents en Algérie ou envisageant de s'y rendre. Interrogé par l'APS, M. Benali Cherif a d'abord relevé la curieuse similitude des faux constats et stéréotypes reproduits mécaniquement par la quasi-totalité des pays ayant «actualisé» leurs «Travel warnings», au point de suggérer qu'un réflexe bureaucratique routinier l'a emporté sur les considérations d'objectivité, d'impartialité et de vérité qui devraient présider à la conception de ce type de recommandations. Les flux des voyageurs en provenance de ces mêmes pays, de tous horizons professionnels visitant l'Algérie pour différentes raisons, y compris touristiques, renseignent sur le peu de crédit accordé à de tels «conseils» excessifs, a-t-il ajouté. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a, par ailleurs, estimé que le fait de remonter à des incidents survenus, il y a des années, pour tenter d'étayer des conclusions préalablement arrêtées trahit une attitude frileuse. Il s'est, enfin, dit convaincu que si les mêmes critères d'analyse appliqués à l'Algérie et des tendances aussi alarmistes étaient retenus partout, il serait difficile de trouver un seul pays au monde jouissant des conditions de sécurité suffisantes autorisant le séjour de ressortissants étrangers sur son territoire, y compris ceux-là même qui «actualisent» si arbitrairement leurs «avertissements de voyage».