Le 7e Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda) a pris fin samedi dernier par une cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours national qui a réuni 80 jeunes créateurs algériens dans les trois catégories de la compétition. Les bédéistes Mohamed Amine Fitas, Makhlouf Charraf Eddine et Dalila Sid Ahmed, lauréats respectivement du premier prix dans les catégories «Jeunes talents», «Meilleur espoir scolaire» et «Blog BD», se sont vus décerner des distinctions honorifiques pour leur travaux sélectionnés par un jury présidé par le plasticien et journaliste Jouadet Guessouma. Les lauréats du concours international, qui a réuni 130 créateurs de 32 pays participants au festival, avaient été désignés vendredi par un jury présidé par l'éditeur français Jean-Luc Schneider. Ainsi, le Prix du meilleur album est revenu au bédéiste français Aurel pour Clandestino, relatant les aventures d'un journaliste d'un magazine américain en reportage en Algérie sur les migrants clandestins. Le prix du meilleur album en langue nationale a été attribué aux trois auteurs Mahmoud Benameur, Safia et Soumyea Ouarzik pour Fatma N'Parapli, une BD en arabe algérien sur une mystérieuse femme qui collectionne des parapluies dans un quartier populaire d'Alger. Des auteurs du Maroc, de Chine, de Tunisie ou encore de Madagascar avaient également été primés dans les six autres catégories de la compétition internationale (meilleur scénario, meilleur dessin, meilleur projet, meilleur collectif, meilleur manga et prix spécial du jury). Organisée depuis le 23 septembre à l'Esplanade Riad El Feth, la 7e édition du Fibda avait mis le Brésil à l'honneur à travers une exposition dédiée au 9e art de ce pays d'Amérique Latine. La bande dessinée algérienne est aussi à l'honneur de ce 7e Fibda, qui a choisi de rendre hommage dans une exposition aux trois auteurs algériens Benattou Masmoudi, Djilali Defali et Hiahemzizou Noureddine. Outre les expositions, des tables rondes et des ateliers pour enfants ont été organisés, en plus des ventes des dernières productions algériennes et étrangères. R. C.