Célébrée le 8 octobre de chaque année, cette journée a été honorée par les Etats-Unis d'Amérique à travers leur ambassadrice en Algérie, Mme Joan A. Polaschik. «À l'occasion de la commémoration du gouvernement algérien de son histoire diplomatique, je tiens à exprimer la gratitude constante du gouvernement et du peuple des Etats-Unis d'Amérique pour le rôle joué par l'Algérie dans la libération des 52 otages américains en 1981», a-t-elle écrit dans le communiqué, rappelant qu'«avec la créativité, la persévérance, et une capacité à trouver un terrain d'entente entre deux positions apparemment éloignées, des diplomates algériens ont obtenu, par médiation en 1981, un accord qui a sauvé des vies et canalisé de graves différences dans des voies légales pacifiques». Une médiation dont les Etats-Unis se souviennent et qui leur fait estimer, toujours par la voix de leur ambassadrice, que «l'accord d'Alger continue d'être un exemple de diplomatie de premier ordre». Un exemple relevé également par le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye et chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), Bernardino Léon, qui a salué le rôle de l'Algérie et sa vision dans le règlement de la crise libyenne. En visite dans notre pays -dans le cadre des visites programmées par l'ONU-, M. Léon s'est adressé à la presse après l'audience que lui a accordée le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, déclarant que «l'Algérie a une vision, une connaissance et une initiative qui sont les meilleures pour (une solution) en Libye». «Je suis convaincu que l'Algérie a un rôle très important à jouer (dans le règlement de la crise libyenne), qui est tellement complexe qu'elle exige une contribution de tous les grands acteurs internationaux», a affirmé M. Bernardino Léon avant d'ajouter : «Nous sommes persuadés à l'ONU que de cette coopération avec l'Algérie, nous pouvons faire une différence en Libye», rappelant qu'il a déjà échangé les points de vue avec les responsables algériens lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a souligné, hier toujours, dans une allocution à l'occasion de la Journée de la diplomatie algérienne, «la constance des valeurs et des principes ainsi que le professionnalisme qui ont de tout temps marqué la diplomatie algérienne lors de la Guerre de libération ou durant la période de construction et d'édification post-indépendance». M. Lamamra a précisé que la célébration de cette journée, commémorée cette année sous le thème de la «Continuité entre les générations de la diplomatie algérienne», était l'occasion d'évoquer les réalisations de la diplomatie algérienne, depuis la Révolution de Novembre 1954 jusqu'à l'étape actuelle en passant par l'adhésion de l'Algérie à l'ONU. Il n'a pas manqué de saisir cette occasion pour évoquer les personnalités «éminentes» qui ont «fait la gloire de la diplomatie algérienne et à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en tant que chef de la diplomatie ou Président du pays, ainsi que d'autres figures à l'instar du diplomate et ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi». Comme il n'a pas manqué de se recueillir à la mémoire de tous les martyrs de l'Algérie en général et ceux de la diplomatie algérienne en particulier dont le consul Boualem Saci et le diplomate Tahar Touati. R. M./APS